Les données publiées le 17 janvier 2017 par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (APCM) confirme une évolution bel et bien irréversible : « 74% des Français lisent au moins une marque de presse en version numérique (ordinateur, mobile ou tablette). » Et la lecture sur smartphone et tablette devance l’utilisation de l’ordinateur.
(Source : APCM)
Ces données interpellent bien entendu les professionnels des bibliothèques quant à l’évolution des pratiques de lecture et les attentes des usagers. Mais de là à penser que les équipements de lecture publique peuvent d’ores et déjà réduire à la portion congrue leurs abonnements aux journaux et magazines imprimés, il n’y a qu’un pas qu’il semble encore bien trop tôt de franchir.
Car les lecteurs qui passent la porte des bibliothèques pour se plonger dans la presse « papier » sont généralement loin d’être les plus équipés en tablettes et autres smartphones.
En revanche, ces résultats montrent, en creux, la nécessité de combler la fracture numérique entre les publics familiers des outils et ressources numériques et ceux qui sont encore étranger à cet univers. Un rôle dont les professionnels ont déjà une conscience aigüe.
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