Les collectivités peuvent-elles s’intéresser au dialogue interreligieux dans une République laïque ? La question, projetée sur le devant de la scène après les attentats de « Charlie Hebdo », s’est de nouveau trouvée portée sous les feux de la rampe avec l’actualité de novembre 2015. Le rapport de l’Inspection générale de l’administration relatif au dialogue interreligieux et à la laïcité républicaine de juin 2015 plaide pour « une approche pragmatique », n’interprétant pas de façon « trop rigide la laïcité » et donne carte blanche aux élus en invitant à un dialogue « en bonne intelligence avec les autorités religieuses, les collectivités territoriales, le milieu associatif ».
Le message est donc clair : soutenir et favoriser la connaissance mutuelle et l’échange pour garantir le respect des cultes et promouvoir le bien vivre-ensemble.
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Juifs, musulmans et chrétiens
Sans attendre cette bénédiction, des collectivités s’étaient déjà engagées dans cette voie. En 2002, après un incident contre la synagogue du quartier de La Duchère, à Lyon (506 600 hab.), le maire, Gérard Collomb, rejoint un groupe qui rassemble les responsables juifs, musulmans et ...
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