Le renouvellement urbain des quartiers a été au centre des débats, alors que la signature des conventions de préfiguration du NPNRU 2 avance petit à petit (voir encadré). « Nous sommes fiers des résultats du premier programme de renouvellement urbain, mais nous ne pourrons pas lancer la deuxième vague du PNRU à moindre coût », a martelé Jean-Louis Dumont, le président de l’Union sociale pour l’habitat.
Le premier programme s’est élevé à 42 milliards, le second est évalué à 12 milliards, avec un périmètre plus restreint. Le président de la République a annoncé lors du dernier congrès de l’Union en septembre le retour de l’Etat dans le financement de l’Anru, avec un milliard d’euros sur la durée du programme.
Pourtant, au delà du fait de cet engagement dont nul n’est sûr qu’il sera tenu, ce qui inquiète les bailleurs sociaux aujourd’hui est l’absence de la problématique des quartiers dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle.
« Aujourd’hui nous faisons tous un même constat : la conscience de la nécessité d’une action dans les quartiers s’est affaiblie. Les moyens ne sont pas à la hauteur dans un certain nombre de situations, il y a une rupture du principe d’égalité devant les services publics. Le logement social devrait être au coeur du débat politique », juge Frédéric Paul, le directeur général de l’USH.
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