Les structures d’enseignement de la musique, de la danse et du théâtre (conservatoires classés ou non, écoles territoriales et associatives) abordent une période de mutation. D’une part, elles commencent à évoluer sous l’effet de la loi NOTRe du 7 août 2015. D’autre part, et concomitamment, le ministère de la Culture reconfigure les critères de classement des établissements (1), selon un nouveau cahier des charges en cours de finalisation.
Comme les autres secteurs culturels, les établissements d’enseignement musical doivent s’adapter à la mise en œuvre de la loi NOTRe. Comment les directeurs de conservatoires abordent-ils cette nouvelle phase ?
Force est de constater qu’à ce stade, nous ne mesurons pas encore tous les effets de cette loi sur notre secteur, et que nous manquons d’informations sur le sujet. Nous devons donc privilégier le partage d’informations entre responsables d’équipements, pour avoir entre nous le même niveau de compétences sur la loi. C’est justement l’objectif de nos journées d’études des 19 et 20 janvier à Montpellier. En outre, il est impératif d’avoir des échanges avec nos DGS respectifs, qui ont une vision transversale de l’impact de la loi.
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A ce stade, quels enjeux avez-vous repérés ?
Par le biais des regroupements d’EPCI, la loi NOTRe donne une acuité encore plus forte à la notion de réseau de l’enseignement musical. D’un territoire à l’autre, la réalité des réseaux de conservatoires et d’écoles de musique, de danse et de théâtre est très variable : ils ont différents objets, fonctionnent avec des configurations spécifiques, parfois avec des périmètres géographiques très larges. De plus, la mise en réseau n’est pas envisagée de manière uniforme ...
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