Flickr / cc by JPC24M
C'est avec satisfaction que le ministre des Transports a dressé le bilan du chantier de la « renaissance des Trains d'équilibre du territoire » (TET) lancé il y a deux ans. Sur 24 lignes, six restent sous la coupe de l'Etat, et 18 passent dans le giron de six régions, qui vont les convertir en TER. De quoi donner un poids plus important aux autorités organisatrices régionales.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Satisfecit pour Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports, lors de la présentation du bilan du chantier des TET, le 12 janvier à Paris. Ces lignes ferroviaires, plus communément appelés « Intercités » étaient marquées par un « matériel très vieillissant, presque en fin de vie, avec une moyenne d’âge de 35 ans », a reconnu le ministre. Et elles connaissaient un déficit structurel.
Après un diagnostic établi par le député du Calvados Philippe Duron en 2014, l’Etat a décidé de se désengager de ces axes pour les céder aux régions intéressées. Car les les territoires ne se résignaient pas à voir ces lignes fermer. Et la plate-forme Etat-régions signée le 27 juin dernier a donné plus de pouvoir à celles-ci, les poussant, entre autres actions, à reprendre des lignes de TET.
Gestion des TER : les régions gagnent en autonomie
La Normandie pionnière
La région Normandie avait montré la voie dès le mois d’avril 2016 en récupérant cinq lignes de TET. A l’automne 2016, une ...