Le deuxième mouture aura donc été la bonne : alors que l’Association des maires de France avait émis de sérieuses réserves sur le projet initial du contrat de présence territoriale 2017-2019 présenté par la Poste, la seconde version a été officiellement signée par l’Etat, le Groupe La Poste et l’association d’élus le 11 janvier. Une signature que l’AMF avait acté sur le principe le 8 décembre dernier.
Le financement du contrat progresse légèrement : +2,3 % par rapport au contrat 2014-2016, à 174 millions d’euros par an contre 170 auparavant. Soit 522 millions sur les trois ans, de quoi assurer « prise en charge de la ʺpart des collectivités territorialesʺ pour le financement des maisons de services au public déployées au sein des bureaux de poste », se satisfait l’association.
Autonomie de gestion pour les commissions départementales
« Cette hausse permet notamment de financer à hauteur de 75 % la mise en place des 500 maisons de services au public (MSAP) accueillies dans les bureaux de poste, précise le Groupe La Poste. Les moyens du fonds seront dorénavant orientés vers les 10 000 points de contact qui doivent être consolidés au titre de l’aménagement du territoire ». A savoir :
- les bureaux de poste mutualisés,
- les partenariats avec les collectivités et les commerçants,
- les bureaux ouverts moins de 18 heures par semaine,
- les points de contact urbains relevant de la Politique de la Ville,
- et les points de contact des DOM.
L’intégralité de la dotation départementale du fonds de péréquation relevant désormais de chacune des commissions départementales de présence postale territoriales (CDPPT) , celles-ci devraient…
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