Le projet Issygrid est le premier réseau de quartier intelligent en France. Tout ici a été optimisé afin de limiter la consommation d'énergie des habitants.
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Second volet de notre interview avec Nicolas Schottey, directeur adjoint du programme véhicules électriques de Renault. Après la question de la valorisation des données tournant autour de ces véhicules, nous nous penchons sur l'un des reproches fait à l’électromobilité : le recyclage des batteries. L’occasion de découvrir des applications insoupçonnées et qui vont intéresser les collectivités.
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Véhicules électriques : la révolution est-elle en marche ?
Le point fort des véhicules électriques (VE), c’est bien évidemment de ne pas émettre de gaz de combustion, ce qui est vu très bon œil dans le contexte actuel de pollution de l’air. Mais il doit faire face à d’autres problématiques environnementales : un bilan carbone (lors de sa fabrication) moins bon que celui des véhicules thermiques, et surtout des enjeux autour du recyclage de ses sous-parties, et notamment de ses batteries.
Comme avec nos téléphones portables, après un certain nombre de charge, les batteries perdent en capacité et réduisent l’autonomie du VE. « Dès lors que la batterie a perdu 25% de capacité de charge, elle commence une seconde vie », explique Nicolas Schottey. Sachant que Renault a fait le choix de favoriser le modèle de la location de la batterie, le but est alors de trouver des leviers de valorisation de ces batteries en partie usées afin que le conducteur d’un VE n’aie pas à payer seul le coût de la batterie sur toute sa durée de vie. Voilà donc la seconde partie de notre entretien avec celui qui est l’expert en batterie du constructeur français.
Quelle est la durée de vie d’une batterie de véhicule électrique ?
Elle est en moyenne de 10 ans, suivant le niveau d’utilisation et le nombre de charges de la batterie ; puis de 5 à 10 ans lors de sa seconde ...