Entièrement réhabilité (1), le bâtiment de l’ancienne Ecole nationale d’art décoratif d’Aubusson abrite désormais la Cité internationale de la tapisserie, ouverte en juillet 2016. Malgré son label « musée de France », cet équipement ne ressemble pas aux autres musées. Même si, comme dans tout équipement muséographique, s’y trouvent salles d’exposition et réserves pour montrer, conserver et étudier les collections. Mais les lieux bruissent aussi des activités en lien direct avec les créateurs et les ateliers de tissage.
Marchés publics de tapisserie
Ainsi, au printemps 2017 sera lancé un marché public de tapisserie pour tisser les œuvres des trois lauréats du 7ème appel à création lancé par la Cité, dont les lauréats ont été désignés en novembre 2016 : Eva Nielsen (2), qui a remporté le Grand Prix, Marie Sirgue (3), distinguée par le 2ème prix, et le dessinateur-sculpteur Sébastien Gouju, qui a reçu la « mention spéciale du jury » (4). L’atelier qui sera sélectionné pour réaliser leurs œuvres respectives dans le cadre du marché public devra notamment respecter les critères rigoureux du label « patrimoine culturel immatériel » décerné en 2009 par l’Unesco au savoir-faire ancestral d’Aubusson. « Cette labellisation a donné un coup d’aiguillon déterminant aux collectivités pour porter le projet de la Cité de la tapisserie grâce au département de la Creuse, la région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté de communes Creuse Grand Sud », réunis au sein d’un syndicat mixte gestionnaire de l’équipement comme l’explique Bruno Ythier, conservateur de la Cité (5).
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