S. Grosset/Ville de Montpellier
A Montpellier, le numérique s’invite dans les espaces verts, pour enrichir la visite du public et améliorer le monitoring végétal.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Dans le quartier de la Mosson, le sentier dénommé « Reve » se découvre à travers sa flore, décryptée par des panneaux d’information. Equipés de QR codes, ces supports financés par la ville de Montpellier (2 000 euros TTC) donnent accès à un contenu enrichi sur la biodiversité. « Des enseignants font ce parcours avec leurs élèves ou étudiants », souligne Patrick Berger, directeur « paysages et biodiversité » de la ville, qui a ouvert le sentier en mai. « Dans ce quartier en rénovation urbaine, nous visons une médiation culturelle et sociale, et donc les jeunes en difficulté scolaire », poursuit Jennifer Carré, responsable des réseaux botaniques en territoire, au sein de Tela Botanica.
A lire aussi
Urbanisme : ce qu’implique la nouvelle loi pour la reconquête de la biodiversité
Application « Smart’flore »
Cette association, animatrice d’un réseau collaboratif de botanistes qui travaille avec la ville, a sorti une application baptisée « Smart’flore », permettant de visiter deux sentiers de façon interactive, au parc Clemenceau et dans le quartier de la Mosson.
« Sur le parcours, le smartphone invite, via l’application, à découvrir les végétaux de saison : il suffit de prendre la plante en photo et de comparer ensuite avec la base de données », explique Patrick Berger. Elitiste ...