« Le parfait équilibre entre formation et métier » : le titre de la publication de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) sur l’apprentissage affiche d’emblée une vision positive… En attestent les retours d’expériences des CCAS de Pau (64), Evian (74), Coulommiers (77) et le CIAS du Pays de Fénelon (24) qui ont recruté ces dernières années des apprentis aide à domicile. Sans nier les obstacles à lever.
Le premier volet du vademecum repose, en effet, et de manière très concrète, sur les témoignages de toutes les personnes impliquées dans le recours à ce type de contrat. Objectif : des recommandations et des clés de réussite pour mettre en place l’apprentissage dans un service d’accompagnement et d’aide à domicile (Saad). Mais pas seulement. Le deuxième volet, qui porte sur les aspects juridiques et pratiques (avec des fiches techniques), est indiscutablement généralisable au-delà des seuls Saad.
Une culture de l’alternance
Mais a-t-on dépassé le stade de l’incantation en matière d’apprentissage des 16-25 ans dans la fonction publique ? Les derniers chiffres connus font état de 12.700 apprentis formés en 2012 dont 11.100 dans la seule fonction publique territoriale -la fonction publique de l’Etat (700) et la fonction publique hospitalière (900) étant proches de l’anecdotique. C’est peu alors que le secteur public est pourtant habilité à conclure des contrats d’apprentissage depuis la loi du 17 juillet 1992, et le panel des diplômes concernés est large, depuis le CAP (diplôme de niveau ...
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