Malgré les appels au rétablissement à 1% de la cotisation versée par les collectivités au CNFPT lancés par le président de l’établissement public, François Deluga, les organisations syndicales, l’Entente des territoriaux et certaines associations d’élus, dont l’Association des maires de France, le gouvernement est resté sourd.
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Dans un entretien accordé à la Gazette des Communes ce 20 décembre, la ministre de la Fonction publique, Annick Girardin (en photo ci-contre) nous a confirmé qu’il n’y aurait pas de retour au 1% en 2017.
« La décision est définitive. Il y a eu un arbitrage des deux Premiers ministres Manuel Valls, puis Bernard Cazeneuve. Je le respecte », nous a-t-elle indiqué.
La ministre était à l’origine plutôt favorable à un rétablissement du 1%, mais en contrepartie d’une redéfinition du partenariat entre l’Etat et le CNFPT quant aux missions de celui-ci. « Le cadre n’est pas suffisamment défini et j’étais convaincue qu’il fallait le renégocier… »
Il y a quelques jours, le président du CNFPT avait écrit au président de la République dans l’espoir qu’il revienne sur cette décision. L’établissement pourrait réduire son offre de formation de 25 à 30% en 2017.
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