SIREDOM
Tri à la source des biodéchets, déclin annoncé de l’enfouissement, besoin d’alternatives aux énergies fossiles… Tous les voyants sont au vert pour le combustible solide de récupération. Un bémol : leur valorisation en énergie est peu soutenue… Surtout dans les collectivités.
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Le combustible solide de récupération (CSR) a deux visages. De face, c’est un déchet sec composé de refus de tri de collecte sélective, de plastique non recyclable, d’un peu de bois, d’éléments rembourrés jusqu’alors trop systématiquement enfouis ou incinérés, parfois même d’ordures ménagères quand elles sont débarrassées de leur fraction fermentescible (triée par l’usager ou par un procédé mécano-biologique).
De dos, c’est une ressource énergétique dont on peut faire varier les caractéristiques physico-chimiques pour répondre aux cahiers des charges des installations qui l’utilisent comme alternative au gaz ou au fuel. Pour le CSR, 2016 a clairement été une année charnière. D’abord parce que l’organisme professionnel Valordec a présenté une nomenclature précisant ces critères qui permettent de comparer les différentes qualités de combustible de manière objective.
Ensuite ...