C’est la fin de l’année, tout se précipite dans le monde des finances locales. D’abord, il est beaucoup question de péréquation départementale après le vote du collectif budgétaire cette semaine. Mais au niveau local – alors que certaines collectivités votent leur budget dans un flou artistique assez anxiogène comme les élus lyonnais l’ont rappelé lors de notre dernière rencontre d’actualité – on discute beaucoup fiscalité.
C’est le cas en Ile-de-France, à Caen. Les collectivités réfléchissent aussi aux modalités de répartition de TEOM, des compensation de la compétence transport ou des attributions de compensation, dont certaines pourraient être imputées en section d’investissement. D’autres se penchent sur de nouveaux modes de financements, comme le très à la mode financement participatif.
Pour beaucoup de collectivités, c’est aussi le moment de finir l’année en faisant le point sur les opportunités sur le marché bancaire, toujours aussi attractif, sous certaines conditions.
Cette semaine le Club est également revenu sur la dématérialisation. La DGFiP a soufflé le chaud et le froid la semaine passée sur la réalité du report accordées aux collectivités qui ne pouvaient pas passer au PES ASAP au 1er janvier 2017. Elle a finalement officiellement accordé cette possibilité ces derniers jours. Mais certaines sont déjà parvenues à dématérialiser cette étape comme c’est le cas à Vincennes.