LE LANN
Les pics de pollution ont beau se multiplier, les ressources des associations de surveillance de la qualité de l’air continuent de baisser. Une situation paradoxale à l’heure où les enjeux sanitaires sont colossaux, avec un risque réel de surveillance au rabais.
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Pics de pollution : agir avant le seuil d'alerte
La qualité de l’air est désormais clairement reconnue comme un enjeu majeur de santé publique. L’air pollué est responsable de 42 000 décès par an en France, souligne un rapport sénatorial de juillet 2015. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) chiffre le coût pour le système de santé français entre 0,9 à 1,8 milliard d’euros par an. Et on parle d’un coût socio-économique de 20 à 100 milliards d’euros par an.
Dans ce contexte, on ne peut que constater l’incohérence des politiques publiques de lutte contre la pollution de l’air. Atmo France, qui fédère le réseau des Aasqa, les associations régionales de surveillance de la qualité de l’air, tire en effet la sonnette d’alarme sur la grande fragilité des moyens financiers de ces structures.
Elles constituent un outil indispensable pour réduire les émissions, car il n’y a pas d’action efficace sans une bonne mesure de la qualité de l’air. C’est la ...
Ce n’est pas étonnant vu que c’est beaucoup moins médiatique que des attentats qui « ne tuent que 200 fois moins » et que la majorité des électeurs préfère élire des représentants qui défendent les pollueurs plutôt que d’élire ceux qui défendent la planète et ses écosystèmes…