C’était sans doute l’un des tout derniers rendez-vous entre Bernard Cazeneuve et les policiers municipaux. « Il y avait comme un air de fin de mandat », a relevé un des participants qui, à l’instar de nombreux représentants des maires et des syndicats présents, souligne un bilan plutôt positif.
« Un ministre pragmatique, actif, qui a accompagné l’évolution du métier et a bouclé tous les chantiers ouverts ».
Ce 29 novembre, au matin, le ministre n’est d’ailleurs pas venu les mains vides à cette commission consultative des polices municipales.
A commencer par ce décret, paru le jour même au Journal Officiel, qui confère, comme attendu, aux policiers municipaux de nouvelles prérogatives dans les transports et surtout, leur donne la possibilité de s’équiper de pistolets semi-automatiques de calibre 9mm, comme les policiers nationaux et les gendarmes.
Sensible, le texte, qui était dans les tuyaux depuis cet été, répond à une demande syndicale exprimée de longue date et particulièrement depuis l’attentat de Nice.
Si le gouvernement donne ainsi son feu vert à l’élargissement des armes désormais à disposition des policiers municipaux, le ministre a refusé d’envisager « de transposer aux policiers municipaux le régime applicable aux policiers nationaux en matière de port d’arme hors-service ».
Pas question non plus de revenir sur la libre administration des collectivités territoriales, que certains syndicats voudraient contourner pour demander la généralisation d’un armement obligatoire.
« C’est aux maires et à eux seuls qu’il revient d’apprécier la nécessité d’armer les agents de ...
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