Les pôles de compétitivité n’ont plus la cote. Attendue depuis juillet, la redéfinition nationale de leurs objectifs n’en finit pas d’arriver. Les conseils régionaux, renforcés dans leurs prérogatives économiques par la loi « Notre », finalisent leurs schémas régionaux de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII). Restés dans le giron de l’Etat, les pôles de compétitivité ont du mal à y trouver une place centrale.
De leur côté, les départements qui participaient aussi bien à la gouvernance des pôles qu’à leur financement en sont désormais exclus par la même loi « Notre ». Et, début novembre, c’est Paris qui s’est désolidarisé des pôles franciliens, considérant que sa mission de soutien à l’innovation ne passe plus par ces associations.
Des vitrines de l’innovation
Nés en 2005 pour stimuler l’innovation et nouer des relations entre les grandes sociétés, les petites et moyennes entreprises (PME), les universités, les collectivités et les services de l’Etat, les pôles ont permis la création d’écosystèmes autour de thématiques déjà ancrées dans l’économie des territoires. L’aéronautique, les matériels et logiciels de télécommunication, la cosmétique ou la logistique ont ainsi été représentés parmi les 71 pôles français bénéficiant d’un pilotage interministériel. A Limoges, par exemple, le pôle européen de la céramique a contribué à la réunion d’une centaine d’entreprises et de structures de recherche autour de cette spécificité locale, le pôle ...
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