Pyrénées-Orientales, 2 500 agents et 462 700 habitants
« Depuis la circulaire Ayrault (*), de nombreuses collectivités se sont lancées dans des diagnostics sur les risques psychosociaux portés par des tiers externes, mais assez peu ont fait le pari de l’internalisation de la compétence comme l’a fait le conseil départemental des Pyrénées-Orientales », affirme Joseph Lahiani, directeur du cabinet spécialisé AD Conseil.
(* Circulaire de mars 2014 de mise en œuvre du plan national d’action pour la prévention des RPS dans les trois fonctions publiques suite à l’accord-cadre du 22 octobre 2013.)
Il explique que le conseil départemental des Pyrénées-Orientales (CD66) a intégré une compétence de veille ordinaire basée sur des indicateurs qui font ressortir les situations à risques et l’a couplée à une veille extraordinaire permettant d’approfondir certaines situations.
Un malaise croissant avait été détecté
Cette démarche a été lancée après observation d’une montée du mal-être au travail dans cette collectivité à la fin des années 2000.
Car, gérant un territoire rural s’étendant des plages de la Méditerranée aux sommets pyrénéens, au service d’une population vieillissante ...
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Gazette des Communes
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