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Pour développer le GNV en France et surtout le biogaz, les stations de compression doivent se multiplier. Le secteur privé ne suffira pas, c’est pourquoi quelques collectivités ont lancé prudemment les leurs, soutenues par quelques régions. L’appel à projets de l’Ademe pourrait accélérer les choses.
Ma Gazette
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Le gaz naturel pour véhicules (GNV) est particulièrement propre car il n’émet pas de particules, très peu d’oxydes d’azote et peu de CO2. Le biogaz, renouvelable, l’est encore plus. Ses gains sur les émissions de CO2 vont de 90 %, en excluant la valorisation du digestat à 100 % en l’incluant.
Jusqu’à récemment, deux obstacles empêchaient son développement. Si les réservoirs n’assuraient pas une autonomie suffisante il y a quelques années, « aujourd’hui, un camion classique fait 300 à 400 km, selon Jean-Michel Philip, directeur du Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Ile-de-France (SIGEIF), et certains camions à cabine courte et réservoir plus grand, vont jusqu’à 700 km ». Pour les véhicules légers « c’est 400 km avec un réservoir d’essence en plus », ajoute Joël Tanguy ...