Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement
Club finances

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

icon Club finances

Election présidentielle

Nicolas Sarkozy : « Les fonctionnaires devront travailler plus »

Publié le 03/11/2016 • Par Jean-Baptiste Forray • dans : A la une, Actualité Club finances, Dossiers d'actualité, France, Toute l'actu RH

NS3
Tout pour la France
La Gazette poursuit sa série d’entretiens avec des candidats de tout bord à quelques mois de l'élection présidentielle. Nouvel épisode, ce 3 novembre 2016, avec Nicolas Sarkozy. A quelques heures du deuxième débat télévisé de la primaire de la droite et du centre, l’ancien chef de l’Etat se prononce pour l’abrogation de la loi limitant le cumul des mandats. Il se montre aussi favorable au non-remplacement systématique d’un fonctionnaire territorial sur deux qui part à la retraite.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

L’ex-Président de la République reste fidèle à ses fondamentaux. Dans un entretien écrit accordé à La Gazette, il prône le retour au conseiller territorial appelé durant sa mandature à siéger dans les assemblées départementales et régionales. Comme Alain Juppé, son principal adversaire à la primaire du centre et de la droite, il se prononce en faveur d’un contrat financier de mandature entre l’Etat et les collectivités.

Dans quelle mesure souhaitez-vous revoir la carte des régions ?

Il y a un ras-le-bol des élus sur tous ces mécanos administratifs qui ont été imposés à marche forcée par l’actuel pouvoir. Le redécoupage de la carte des régions opéré par François Hollande s’est fait sans concertation, dans la précipitation et l’improvisation, faisant fi des réalités locales. Un nouveau chamboule-tout ne saurait être de circonstance. Pour autant, la nouvelle carte des régions est porteuse de nombreuses incohérences. C’est la raison pour laquelle nous entamerons des discussions avec les élus concernés et procéderons à une consultation région par région, pour le cas échéant faire évoluer ce découpage.

Confirmerez-vous le financement des régions par une fraction de TVA à compter de 2018 ?

Sur le principe, je suis favorable à toute mesure favorisant l’autonomie financière des collectivités. Cependant, je vois deux principales limites au projet du gouvernement de substituer à la DGF une fraction de la TVA et de sa dynamique. Tout d’abord, cette mesure ne doit pas entraîner une hausse supplémentaire du taux de la TVA qui viendrait alourdir encore davantage la fiscalité des Français. Je tiens à le redire ici : je m’oppose à toute hausse de la TVA. Par ailleurs, cette proposition ne répond, ni sur la méthode ni sur le montant, aux besoins des régions. Cette fraction de TVA n’est donc qu’un expédient du gouvernement socialiste qui n’assume pas financièrement les transferts qu’il organise. La vraie question qui est posée par ces négociations est celle du début d’un engrenage vers une forme de fédéralisme. Ce n’est pas la direction que je veux prendre.

Le retour du conseiller territorial que vous appelez de vos vœux est-il un premier pas vers la fusion entre le département et la région ?

Je propose la réintroduction du conseiller territorial, élu dans un canton, identifié des électeurs, pour le représenter à la région et au département. Le retour au conseiller territorial nous permettra de rapprocher ces deux collectivités. Par ailleurs, si des discussions existent autour du rapprochement volontaire de certains départements, elles seront encouragées.

Comptez-vous recentraliser le financement du RSA ?

Le financement du RSA est un désengagement de plus de la part du gouvernement. Dans un premier temps, la rebudgétisation du RSA est à envisager. Elle permettrait de supprimer des coûts de gestion redondants, tout en apurant la situation des départements. Ensuite, je veux substituer aux différentes prestations non contributives (RSA, aide au logement, prime d’activité) une aide unique qui sera payée par l’Etat. Le financement du RSA sera donc de facto recentralisé. Cette aide unique aura deux caractéristiques essentielles. Elle sera conditionnée à la reprise d’une activité ou d’une formation, ce qui signifie concrètement qu’on ne pourra pas la percevoir sans faire une démarche active vers la recherche d’un emploi. Elle sera, deuxièmement, plafonnée à 75 % du SMIC. Il s’agit de mettre fin à une situation dans laquelle le travail paye moins que les revenus d’assistance.

Je veux substituer aux différentes prestations sociales une aide unique payée par l’Etat.

Pourquoi souhaitez-vous supprimer la métropole du Grand Paris ?

Lorsque j’ai souhaité créer le Grand Paris en 2008, je voulais que nous retrouvions l’ambition des grands projets d’infrastructures, que nous améliorions les réseaux de transports franciliens et que nous créions des pôles de recherche de dimension mondiale. Le pouvoir socialiste a réduit cette ambition à une construction institutionnelle illisible. En Ile-de-France, les nombreuses collectivités se chevauchent, s’additionnent et se contredisent. On compte un conseil régional élu au suffrage universel, 8 départements, 11 établissements publics territoriaux, 1280 communes, à quoi s’ajoute la Métropole du Grand Paris. Il faudra simplifier ce qui est devenu un millefeuille administratif incompréhensible. C’est pourquoi je souhaite supprimer la structure du Grand Paris, le Conseil régional pouvant utilement reprendre toutes ses compétences

Pourquoi comptez-vous revenir sur la loi sur le non-cumul des mandats ?

A l’inverse de l’évolution souhaitée, la loi sur le non-cumul des mandats va conduire à l’augmentation du nombre d’élus. Je n’y suis pas favorable. En outre, je me méfie d’assemblées parlementaires qui ne seraient constituées que d’élus dépourvus d’un enracinement local. Le fait pour un député ou un sénateur d’avoir un mandat exécutif local lui permet de rester connecté avec les réalités du terrain. Le fait d’exercer deux mandats constitue un équilibre. Cela permet à nos territoires d’être mieux représentés et défendus par une femme ou un homme qui a l’expérience quotidienne des enjeux locaux. Sur cette question, ce sera au peuple souverain de décider lors d’un référendum que nous organiserons le jour du second tour des élections législatives du 18 juin 2017, en proposant de diminuer d’un tiers le nombre de parlementaires. Nul ne pourra contester la légitimité d’une décision référendaire.

J’organiserai un référendum sur la diminution d’un tiers du nombre de parlementaires.

 

Poursuivrez-vous la baisse des dotations aux collectivités locales ?

La réduction brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales traduit le mépris du gouvernement socialiste pour nos exécutifs locaux. Le bloc communal en est particulièrement victime. La conséquence a eu un impact réel sur notre économie car cela a provoqué une chute de l’investissement public dont la très grande majorité est portée par les collectivités locales. Face à la baisse des dotations subie par les collectivités locales, ces dernières ont besoin d’un cadrage général. Aussi je proposerai la mise en place d’un contrat de mandature « Etat-collectivités locales » pour avoir une visibilité sur l’évolution des finances publiques.

Quel serait le contenu de ce contrat ?

Je veux une plus grande clarté dans les relations financières entre l’Etat et les collectivités locales. Elles sont aujourd’hui disséminées dans un grand nombre de dispositifs (dotation globale de fonctionnement, concours financiers, etc.). Aussi, au même titre qu’il existe un projet de loi de financement de la sécurité sociale, je souhaite qu’il y ait un document unique législatif qui regroupe l’ensemble des relations financières « Etat-collectivités locales », afin de permettre à ces dernières de disposer d’un tableau de bord complet, sur lequel le Parlement puisse débattre. Je proposerai donc une loi de financement des collectivités locales afin que le Parlement vote chaque année un cadre budgétaire stable pour qu’elles puissent avoir davantage de lisibilité. Cette loi retracera ainsi l’ensemble des financements de l’Etat aux collectivités locales.

Pourquoi voulez-vous mettre fin au statut de la fonction publique pour les nouveaux entrants dans les collectivités ?

Je ne propose pas la fin du statut de la fonction publique. Je propose en revanche deux voies d’accès : le statut remanié pour les métiers dit de souveraineté ou de prérogatives de puissance publique ; un contrat d’agent de la fonction publique pour les autres métiers de l’administration. Une convention d’affectation, renouvelable au cas par cas, permettra de donner de la mobilité aux agents au sein de la fonction publique. Il est évident que ce nouveau contrat comportera des sujétions particulières propres au service public, comme le principe de neutralité et le devoir de réserve.

Que doivent devenir les concours ?

La voie des concours restera la voie principale d’accès à la fonction publique, mais elle devra intégrer une indispensable dimension managériale. En parallèle, la promotion interne doit également reposer davantage sur les acquis professionnels que sur des seuls critères scolaires ou académiques.

Les concours de la fonction publique doivent intégrer une indispensable dimension managériale.

Dans quelle proportion les agents territoriaux partant à la retraite doivent-ils être remplacés ?

Aucune structure publique ne peut s’exonérer de l’effort de réduction de nos déficits publics. Il en va de l’intérêt général. C’est aussi une demande de nos compatriotes, des administrés de chaque collectivité locale, des usagers des services publics et des contribuables locaux. Ce constat est par ailleurs porté avec responsabilité par les associations d’élus. Quelle est la méthode pour y parvenir ? Une politique que j’avais initié avait porté ses fruits, je propose de la reprendre. Il s’agit du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite, en l’appliquant également aux collectivités territoriales. Cela nous permettra d’éviter de retomber dans le paradoxe rencontré durant mon quinquennat où nous avions supprimé pas moins de 150 000 postes de fonctionnaires pour l’Etat, alors que les collectivités territoriales en avaient créé autant dans le même temps.

Je propose de reprendre le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

Combien d’heures par semaine les fonctionnaires doivent-ils travailler ?

Dans un premier temps, chaque agent, sans augmentation de salaire, sera tenu de faire au minimum les 35 heures. Mais il faudra aller plus loin en portant la durée hebdomadaire du travail dans la fonction publique d’Etat à 37 heures, payées 37 heures. Nous devons en effet impérativement reprendre le mouvement de diminution des effectifs ; s’il y a moins de fonctionnaires, ils devront également travailler davantage.

Quelle sera la marge de manœuvre des collectivités ?

L’Etat ne peut plus décider unilatéralement du temps de travail et de la rémunération des agents territoriaux. Voilà pourquoi la liberté sera rendue à tous les exécutifs territoriaux de fixer la durée du travail au sein de leurs collectivités en partant du préalable minimum des 35 heures. Chaque région, chaque département, chaque mairie pourra déterminer le nouveau temps de travail, au-delà des 35 heures. Les élus retrouveront des marges de manœuvre pour gérer le plus efficacement des collectivités qui n’ont pas toutes les mêmes situations financières ou les mêmes besoins.

 

Cet article est en relation avec les dossiers

Cet article fait partie du Dossier

Présidentielle 2017 : les enjeux-clés pour les collectivités territoriales

Sommaire du dossier

  1. Le Pen versus Macron : des visions parcellaires des politiques culturelles
  2. La fonction publique pilotée par les Comptes publics – Le casting du premier gouvernement Macron
  3. Collectivités : les sept travaux d’Emmanuel Macron
  4. Le sacre d’Emmanuel Macron
  5. Présidentielle 2017 : les enjeux-clés pour les collectivités territoriales
  6. L’avenir de la fonction publique territoriale après l’élection présidentielle
  7. Réforme territoriale : le clash Macron-Le Pen
  8. Hervé Le Bras : « La nouveauté de cette élection, ce sont les clivages politiques à l’intérieur des régions »
  9. Présidentielle : faut-il supprimer le Sénat ?
  10. Ce qu’attendent les acteurs locaux des candidats à la présidentielle
  11. Présidentielle : faut-il réduire la part du nucléaire et accélérer la transition énergétique ?
  12. Présidentielle, législatives : quel coût pour les communes ?
  13. Le réseau Rn2a demande aux candidats de s’engager pour des archives « citoyennes »
  14. La lutte contre la fracture territoriale, le passage obligé des candidats ?
  15. Présidentielle : faut-il instaurer un revenu universel ?
  16. Présidentielle : le logement social doit-il être réservé aux plus pauvres ?
  17. Présidentielle : doit-on abroger la réforme territoriale ?
  18. Présidentielle : faut-il faire jouer la «Clause Molière» ?
  19. Les bibliothécaires demandent un équipement accessible en 15 min
  20. Les banlieues : grandes oubliées de la présidentielle ?
  21. Les propositions institutionnelles de Jean-Luc Mélenchon : en route pour une VIè République
  22. Présidentielle : faut-il nationaliser l’accès au numérique ?
  23. Primaire à gauche : ce que l’on sait des programmes des candidats
  24. Transition énergétique : ce que prévoient les candidats sur le volet financier
  25. Vieillissement : les candidats ne proposent rien de vraiment jeune
  26. Primaire de la droite et du centre : les fonctionnaires aux enchères ?
  27. Présidentielle : doit-on aller vers une laïcité de combat ?
  28. Logement : les programmes des candidats ne « cassent pas des briques »
  29. Présidentielle : faut-il supprimer des postes de fonctionnaires ?
  30. Nicolas Dupont-Aignan : « La France est en train de crever »
  31. Déserts médicaux : ce que proposent les candidats à la présidentielle
  32. « Les fonctionnaires en faveur de François Fillon parient qu’il ne tiendra pas ses promesses »
  33. Le comparatif des programmes des candidats à la primaire de droite
  34. Présidentielle : ce que propose Benoît Hamon pour rénover la démocratie
  35. Emmanuel Macron prescrit une cure de rigueur aux collectivités territoriales
  36. Revenu universel, réforme du RSA… Que proposent les candidats en matière de minima sociaux ?
  37. Comment relancer les investissements : les candidats répondent à la FNTP
  38. Le credo jacobin de Marine Le Pen
  39. Les candidats pas assez ambitieux pour la lutte contre la pauvreté selon les associations
  40. Alain Juppé, le Girondin
  41. François Fillon : les paradoxes d’un notable jacobin
  42. Jean-François Copé : « Fusionnons les départements et les régions »
  43. Présidentielles : l’environnement, ça commence à se défaire ?
  44. François Fillon : « Il faut réduire les effectifs dans la fonction publique »
  45. Alain Juppé : « Le statut de la fonction publique a ses raisons d’être »
  46. Nicolas Sarkozy : « Les fonctionnaires devront travailler plus »
  47. Nathalie Kosciusko-Morizet : « Le statut du fonctionnaire n’a plus lieu d’être dans de nombreux domaines »
  48. Jean-Frédéric Poisson : « Mettons fin à la logique du déracinement en renforcant les départements »
  49. Bruno Le Maire : « Le statut de la fonction publique ne doit plus être la règle, mais l’exception »
  50. Jean-Luc Bennahmias : « l’accueil des migrants permettrait de repeupler les villages français »
  51. Pourquoi les élus à la culture demandent une reconfiguration de la Rue de Valois
  52. François de Rugy : « la décentralisation est le rendez-vous manqué de François Hollande »
20 Réagir à cet article
Prochain Webinaire

Des panneaux plus lumineux pour des routes plus sûres

de 3M FRANCE

--
jours
--
heures
--
minutes
marche online

Aujourd'hui sur le Club finances

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Nicolas Sarkozy : « Les fonctionnaires devront travailler plus »

Votre e-mail ne sera pas publié

Yves Lhostis

03/11/2016 03h18

Sérieux,
Il existe encore des gens pour soutenir un mis en examen, qui a menti pendant tout son quinquennat et a eu comme première action d’allez fêter sa victoire dans un palace, entouré des plus riches actionnaires français.
Ce mec me fait vomir.

ghis

03/11/2016 03h54

quand on parle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite, cela s’applique aujourd’hui presque dans toutes les petites collectivités territoriales avec pour un départ à la retraite aucun remplacement. En effet vu la baisse des dotations de l’état, du cout des cotisations salariales, il devient pour les collectivités difficile de remplacer le personnel .

Nicodib

03/11/2016 04h13

Cet article me fait réagir sur plusieurs points (mais peut-être que je me trompe…) :

1. Concernant la fusion des différentes aides. Cela provoquera un sacré chamboulement. De plus, si les aides deviennent uniques, que fera-t-on des fonctionnaires affiliés au département? Devront-ils se déplacer à Paris?

2. Ce qui est étrange dans la volonté de revenir sur le non-cumul des mandats, c’est que Monsieur Sarkozy nous parle comme si c’était pour une volonté pour le peuple français. Si c’est vraiment ce qu’il souhaite, pourquoi ne pas proposer une réduction significative des rétributions financières (peut-être qu’il ne veut pas copier l’opposition qui avait fait un amendement dans ce sens?). De plus, pour des raisons calendaires, organiser un référendum en si peu de temps me paraît bien optimiste. Mais si les politiques français y arrivent, cela nous montrerait bien comment les élus sont compétents quand cela les touchent directement.

3. La fin du statut de la fonction publique touchera-t-il les élus? Il me semble qu’ils appartiennent également à la fonction publique.

Si je comprends bien, N. Sarkozy veut donc re centraliser le pouvoir, après tant d’effort vers la décentralisation. Bravo aux jeux de pouvoir qui nous font faire du surplace. Décentraliser pour mieux centraliser par la suite… Ce qui est contradictoire dans ce discours, c’est la volonté dans un premier temps de se rapprocher du peuple par la création de conseillers territoriaux, puis de recentrer le pouvoir (moi qui pensais que pour se rapprocher du peuple il faudrait décentraliser encore plus le pouvoir).

C’est drôle cette argumentation, qui se base plus sur ce qui a été mal fait plutôt de ce qu’il faudrait faire…

Aniki

03/11/2016 04h44

« Il s’agit du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite, en l’appliquant également aux collectivités territoriales. »
– Ah bon?? et la libre administration des communes? Tous les maires ne vont pas être d’accord…

« Voilà pourquoi la liberté sera rendue à tous les exécutifs territoriaux de fixer la durée du travail au sein de leurs collectivités en partant du préalable minimum des 35 heures. »
– Et voilà comment on accentue encore plus les inégalités… Vous êtes habitant d’une ville qui a les moyens? vous aurez de la sécurité, de la culture etc… Vous êtes dans une ville pauvre? Allez au diable, on aime pas les pauvres! Vive la République!
Liberté pour certains, Inégalité pour tous et Fraternité devant les caméras! (bah oui, faut quand même leur mentir un minimum aux sans-dents, on peut pas tout leur avouer hein…)
Je rejoins le commentaire précédent… A VOMIR!

alfred95

03/11/2016 05h46

Bonsoir,

Les députés, sénateurs, préfets, ministres, nationaux et européens ne sont ils pas rémunérés en tant que fonctionnaires ou hauts fonctionnaires ?
Pourquoi proposer cette nuance envers des agents publics au service des usagers ?

Chaque élu(e), nommé(é) sur un portefeuille public a des missions et devrait être soumis à des obligations de résultat (transparence proposée déjà reléguée aux oubliettes par les élections présidentielles ?)

En ce qui me concerne c’est mon choix de rendre un service public non payant à un administré, ou à un élu.

J’occupe mon poste en toute légitimité ce me semble, ayant été recrutée sur concours administratif.

Aussi, je comprends mal cet acharnement de hautes personnes publiques et cet entêtement à nous imposer un avenir professionnel équivalent au secteur privé pour qui la vente d’un service, d’un bien est justifié par la notion de rentabilité.

DB

03/11/2016 07h52

Il est 19h47, je suis encore derrière mon bureau pour finir des dossiers et je tombe sur cet entretien. Certes, je suis cadre, mais je ne pourrais jamais « travailler plus ».
Combien de fonctionnaires travaillent bien au-delà de leurs obligations légales ?
Combien coûtent les anciens présidents à l’État ? Pour quel travail effectif au bénéficie de la République ?
Si j’osais : « pauv’…. » !
Mais comme disait Audiard, il n’y a qu’une certaine catégorie de personnes qui osent tout !

Bruno

03/11/2016 10h31

Juste une précision : les fonctionnaires sont les garants du respect des lois face aux élus (urbanisme, marchés publics, etc).
Plus de fonction publique = champs libre pour nos élus qui sont connus pour respecter scrupuleusement les lois !
– Thévenoud et sa «phobie administrative»
– Cahuzac et sa «fraude fiscale»
– Etc.

jayce

04/11/2016 06h05

Claire que pour moi, ça sera de nouveau NON à Sarkosy. Déjà, faudrait passer les primaires au sein de votre parti et c’est pas gagné.

La Droite de manière générale, n’aime pas les fonctionnaires. Mais au fond ça sert à quoi de travailler encore plus. Honnêtement ? la question n’est pas candide, dans le sens ou à travailler encore plus rogne sur la marge des loisirs, de la vie de famille, de la vie privée….on à pas tous, ambition ou désir de consacrer sa vie au labeur du travail. Et a quoi ça servirai ? nous ne serons pas plus compétitif vis à vis de la Chine ou autres. Au contraire, c’est un profond remaniement de nos valeurs : as t’on envie de remettre en cause notre mode de vie qui essaye tant bien que mal à trouver l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

personnellement çà ne m’intéresse absolument pas de consacrer encore plus de temps au bureau. J’ai une vie en dehors de mes obligations professionnelles. je n’ai pas envie de passer des journées encore plus longue et donc encore plus de fatigue (sans compter les vieux jours du à l’allongement de la retraite) neutralisant de la sorte le peu de loisir qu’il vous reste. Travailler dur la semaine pour être fatigué le W.E et ne plus avoir de goûts et de force à sortir (consommer….).

C’est ça son modèle sociétal ? si lui ça lui chante de bosser tout le temps. tant mieux pour lui et tant pis pour ses femmes et vie privée, mais c’est son choix. Qu’il le garde pour lui au lieu de l’imposer à tous.

pov citoyen

04/11/2016 06h52

Voilà quelqu’un qui ne manque pas d’air.
Etre élu pour lui devient une bouée de sauvetage pour toutes ses casseroles; ses projets politiques sont surtout de caresser ses amis dans le sens du poil, les Bolloré et Cie.
Cumul des mandats: comment bien faire plusieurs métiers à plein temps? Les nantis de l’inutile sénat doivent glousser dans leur jabot en voyant leur manne soutenue par notre Trump à nous.
Une honte pour la France et les français.

Alfalfa

04/11/2016 09h49

Ifo…Dégraisser le mammouth….Et dans 10 ans on s’apercevra qu’on a du mal a recruter pour assurer le fonctionnement des services publics locaux…..C pas grave…..

Alors je sais…Hollande a été nul, mou, inefficace, flou…Toussa toussa…..
Mais Est-ce que les fonctionnaires français souhaitent vraiment se retrouver avec un gouvernement UMP en 2017 ? sur et certain ??

ET

04/11/2016 10h08

Pour travailler plus, encore faut-il que les collectivités aient les moyens de rémunérer leurs agents…

Je gère mon service toute seule, personne n’est là pour me remplacer et je n’ai qu’un 28h forcé par faute de moyens.

On est complètement à côté de la plaque pour ce qui est de la réalité du quotidien des collectivités. Elles sont responsables, elles savent très bien si elles peuvent embaucher ou pas, remplacer ou non… Pas besoin d’instaurer des quotas.

Et c’est quoi cette idée de « contrat d’agent de la fonction publique » avec le passage du concours obligé… Esprit de contradiction non ? N’oublions pas que les fonctionnaires territoriaux notamment ne sont pas affectés, c’est à eux de chercher leurs emplois. C’est la double peine : concours + entretien d’embauche. Si l’on veut réformer, réformons jusqu’au bout. Concours pour les fonctions régaliennes, uniquement entretien pour les autres et on sera cohérent.

Bref, les fonctionnaires vont être encore malmenés dans les prochaines années sans réelle justification…

Martien

04/11/2016 12h06

C’est visiblement populaire de vouloir supprimer des fonctionnaires.
Mais personne n’est en mesure de dire lesquels.

Ce doit probablement être les agents des services pouvant être encore confiés au privé (restauration scolaire, enlèvement et traitement des déchets, exploitation des réseaux d’eau potable et d’assainissement, …) mais le coût pour le contribuable va donc augmenter afin de pouvoir verser une marge au délégataire…

ssrw38

04/11/2016 01h46

Et le cumul mandat électif et poste de haut niveau dans la fonction publique, si on en parlait !
Il doit y en avoir un qui est purement honorifique bien que rémunéré…

lehuron

04/11/2016 04h40

Le plus grand gaspillage -de talents, de dépenses somptuaires, d’argent -ne vient pas des fonctionnaires territoriaux mais des politiques qui n’arrêtent plus de créer des structures administratives de coopération de toutes sortes , de les empiler dans un désordre invraisemblable , de modifier les lois sur l’organisation territoriale au gré de leur intérêt personnel pour placer un tel , ou recaser un tel. Combien de rapports existent sur le mille feuille administratif français , sur les associations « faux nez de l’administration » qui ensuite se font tancer pour dérapage financier par les spécialistes du droit budgétaire que sont les CRC. Alors commencez par clarifier de manière responsable les strates du mille feuilles administratif et les gâchis financiers qui en découlent et alors on reparlera du travail des fonctionnaires.
La France est malade de ses structures publiques administratives instrumentalisés par des responsables de partis politiques qui aujourd’hui n’arrivent plus à convaincre qui que ce soit de leur légitimité politique .Attendons le taux de participation des prochaines élections avant de me contredire .

Henri Tanson

05/11/2016 12h44

Bla bla de politique… Usé.
Il y a ici, des lecteurs qui l’ont pris au sérieux ? Désolé…

Sarkozy, comme les autres, est en phase avec la politique de Bruxelles. Comment pourrait-il en être autrement ? Nous ne décidons plus de grand chose chez nous; lui, moins que les autres… Et il le sait bien, lui qui a été aux commandes et qui a dépensé une énergie de ouf à nous faire croire qu’il dirigeait la France !

Il ne dira jamais que le regroupement des régions et leur évolution vers plus d’autonomie est décidée par l’UE afin de morceler la France et l’intégrer, encore plus soumise, dans l’Europe.

Il ne dira jamais non plus, que la Fonction publique n’existera bientôt plus, puisque la politique de la Commission de Bruxelles applique les traités que nous avons ratifiés et qui écrivent noir sur blanc, l’arrêt de mort des services publics !

Pour pousser dans ce sens, on nous répète que la France n’a plus les moyens de ses ambitions et qu’elle doit faire des sacrifices, le sacrifice de son modèle social… Le sacrifice de ses fonctionnaires, bien trop nombreux, tous fainéants et surpayés… (On accuse le chien que l’on veut tuer, d’avoir la rage)…
Mais il n’y a pas grand monde sur la scène politique, pour alerter les Français, naïfs, qui ont tendance à croire ce qu’on leur dit, puisque, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par l’extrême-centre, ils disent tous la même chose !!!

Si notre pays n’a plus les moyens, c’est que la politique actuelle les lui ôte, ces moyens !
Nous devons changer de politique si nous voulons encore sauver ce qui peut l’être; si nous voulons encore croire que l’avenir peut être meilleur que ce que tous les soumis qui veulent le pouvoir, essaient de nous faire croire !

Laure

05/11/2016 11h55

Bonjour ,
Je viens d’obtenir le concours de Rédacteur territorial et effectivement ces débats me font peur pour mon avenir professionnel .
Ensuite, non remplacer les fonctionnaires de l’Etat et transférer les charges de travail aux collectivités qui sont obligés d’embaucher c’est facile comme ça de diminuer les effectifs et de taper sur les doigts des collectivités .
Bref beaucoup de bla bla, pour les gens qui n’y connaissent rien ça parait peut être fiable mais c’est totalement incohérent .
Et effectivement Monsieur veut redresser les finances mais quand il est arrivé à la Présidence il y’a 10 ans la première chose qu’il a fait c’est de s’augmenter son indemnité .

Pad

05/11/2016 02h26

C’est de l’irréalisme qui prouve que les gouvernants – ou ceux prétendre l’être ou le devenir – ne sont pas sur le terrain, sont aux antipodes des réalités quotidiennes. De plus en plus souvent que je suis face à des fonctionnaires, ils se plaignent d’être surbookés, par le manque d’effectifs, par le développement et la pluralité des services. Certains sont à la ruptures : cela signifie quoi de leur dire de travailler davantage ?

Lecat

06/11/2016 12h58

Chouette, 37 heures payées 37. Comme ça, je ferais moins d’heures qu’aujourd’hui, et outre je serais payé davantage. Je suis bien content. Et suis également bien certain de n’être pas le seul.

TAISTOI

07/11/2016 11h56

Bonjour,

Est il encore nécessaire d’avoir une garde républicaine ? non. Sont-ils remplacés lors de leur départ en retraite ? étonnamment oui ? est-il utile d’avoir encore 577 députés + 348 sénateurs avec des privilèges hors normes pour un « contrat de travail » non remplit. est-il utile, à l’Elysée d’avoir un coiffeur à 8000 € /mois, des jardiniers avec des primes de nuit, des gardes du corps pour des « 1ère dame » qui n’en sont pas, etc… Sarkozi, nous les fonctionnaires ne sommes pas la plaie de la France, c’est vous les politiciens mégalo, suffisants, arrogants et pompeux. Mais vous pouvez tous nous remplacer par des entreprises privés qui vous facturent des prestations majorées entre 20 et 30% de plus… enfin ça vous le savez déjà (bygmalion)

cricri285

13/11/2016 10h36

Chouette je vais faire moins d heure
les fonctionnaires ne sont pas a 35 h mais 39 h 30 pour ma part
a forcé de nous presser comme des citrons on fini par y laisser notre santé
Infarctus pour ma part
ç est sur ils vivent bien avec leurs mandats cumulés moi pour 28 ans de carrière je gagne 1469.00 euros alors que d autres on les paye pour ne rien faire

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur, Nanterre B 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Club finances
Partager

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement