Nous sommes le 1er janvier 2017. Pour se mettre en conformité avec la loi « Notre », tous les départements français ont mis un terme à leurs politiques de développement économique. Tous ? Non ! Malgré la disparition de la clause de compétence générale, la plupart d’entre eux maintiennent leurs actions économiques.
« Le département du Finistère va se saisir de l’ensemble des opportunités de développement économique que permet la loi, annonce Michaël Quernez, vice-président du conseil départemental, chargé de l’insertion et de l’économie.
La loi est complexe et subtile ; elle laisse un large champ d’intervention aux départements qui n’intéresse pas tous les territoires, mais elle rejoint nos préoccupations. »
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Effectivement, l’agriculture, la pêche et le tourisme sont des piliers de l’économie de la pointe bretonne. A la fin du printemps, département et région ont travaillé sur une stratégie portuaire au terme de laquelle le département a choisi de ne pas se défaire de ses six ports de pêche et de transférer au conseil régional les ports de commerce, ceux assurant la desserte des îles et un port de construction navale.
Marges de manœuvre
« Avant la loi Notre, nous n’analysions pas aussi finement au titre de quelle compétence nous intervenions, » observe Véronique Leboulleux, directrice du développement économique de la collectivité.
« Parfois, nous pouvons nous raccrocher à la ...
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