Le sort des communes déficitaires en logement social, enjeu de la campagne présidentielle ? C’est ce que tente d’imposer le Collectif national des communes carencées et déficitaires en logements sociaux, réuni samedi 8 octobre à Mimet, alors que le Sénat tente actuellement de réécrire l’article 55 de la loi SRU dans le cadre des discussions du projet de loi Egalité et citoyenneté.
Le maire (SE) de la commune des Bouches-du-Rhône, Georges Cristiani, qui a perdu son droit de préemption au profit du préfet en février dernier, a pris la tête de ce mouvement qui revendique 119 communes adhérentes, situées dans 35 départements. Il parle de « prédation fiscale » de l’Etat, dénonçant une loi « punitive », qui « impose des quotas de logement sociaux à l’aveugle ». « Mimet n’est pas Neuilly !, assène Georges Cristiani. Nous avons payé plus d’1 million d’euros d’amende depuis 2005 au titre d’une loi conçue pour les zones urbaines. »
Le député-maire d’Yerres (Essonne), Nicolas Dupont-Aignan, en campagne pour l’élection présidentielle de 2017, abonde dans son sens : « l’objectif du gouvernement est de tuer l’autogestion communale. » Le président du parti Debout la France propose de mieux prendre en compte les contraintes géographiques des communes et de ne plus raisonner en stock de logements sociaux, mais de comptabiliser les flux annuels afin de permettre un rattrapage ...
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