Symasol
Quelques dizaines d’intercommunalités ont d’ores et déjà pris la compétence Gemapi, qui sera obligatoire au 1er janvier 2018 (loi « Notre »). Particulièrement exposés au risque, les « territoires gemapiens » pionniers s’attellent à la clarification du paysage institutionnel, foisonnant d’acteurs souvent sous-outillés. Un travail au long cours.
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C’est un signe de l’appropriation par les élus de la problématique « Gemapi ». « Aujourd’hui, mon président en parle comme s’il en avait toujours fait », claironne Fanny Lebarbier, chargée de mission à la communauté de communes du Cher à la Loire (Loir-et-Cher, 8 communes, 13 200 hab.). Une satisfaction à contre-courant du sentiment dominant : « les élus étaient déjà peu versés dans la thématique de l’eau – en particulier ceux en poste depuis 2014 -, ils vont l’être de moins en moins, redoute un président de commission locale de l’eau de l’Ouest de la France. Leur parler de Gemapi est la meilleure façon de ne pas les revoir à la prochaine réunion ! ».
Les établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) devront pourtant exercer la compétence de « gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » (Gemapi) au 1er janvier 2018, aux termes de la loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (Notre) du 7 août 2015.
Gemapi : les principales nouveautés au 1er janvier 2018
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Quels facteurs ont poussé les intercos à se saisir avant l’heure de la ...
Bravo aux élus qui prennent leurs responsabilités, honte aux autres qui ne cherchent qu’honneurs et indemnités.