A peine née et déjà menacée. Au-dessus du berceau de la métropole du Grand Paris (MGP), ne se penchent pas que des bonnes fées. La présidente (LR) de la région Ile-de-France et le patron (LR) des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian ne font pas mystère de leurs intentions. Sans champion attitré à la primaire des Républicains, ils font pression sur les postulants pour obtenir le scalp du groupement urbain.
Valérie Pécresse s’en va répétant que la métropole du Grand Paris est le maillon faible d’une organisation francilienne déjà dotée de quatre autres strates (Communes, intercommunalités, départements et région). Dans une contribution avec son homologue des Yvelines Pierre Bédier (LR), Patrick Devedjian tient peu ou prou le même discours. Il juge le périmètre de la MGP (Principalement circonscrit à Paris et aux trois départements de la petite couronne) « illisible au plan international ».
Dans sa ligne de mire : l’absence des « grands pôles de développement (Saclay, Roissy, la Seine Aval…) ». « La métropole ne dispose d’aucune compétence stratégique, ni en développement économique, ni en aménagement du territoire, ni en transport, ni en enseignement supérieur et recherche », martèle-t-il, rappelant au passage que le Grand Londres est administré par huit fois moins d’élus (25 contre 209).
A lire aussi
Hauts-de-Seine et Yvelines : une giga-fusion qui pose question
Fusion avec la région
Valérie Pécresse et Patrick Devedjian en arrivent à une conclusion similaire : la MGP ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec les dossiers
- Acte III de la décentralisation : la réforme pas à pas
- Grand Paris : un débat capital
- Réforme territoriale : mettre en oeuvre la loi "Notre"
Thèmes abordés