Les professionnels des écoles d’arts plastiques, des conservatoires de musique, danse et théâtre, et des écoles de musique attendent avec impatience les décrets de la loi du 7 juillet 2016 sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine (loi CAP) : si, globalement, les grands principes de la nouvelle loi les rassurent, il manque encore des précisions pour caler l’articulation des politiques locales entre elles et avec celle de l’Etat.
1-L’égalité d’accès aux enseignements, une exigence légale
La formation initiale et continue des professionnels de la création artistique, la mise en place de dispositifs de reconversion professionnelle adaptés aux métiers artistiques « et la transmission des savoirs et savoir-faire au sein des et entre les générations » figurent sur la liste des objectifs que la nouvelle loi assigne aux politiques culturelles territoriales.
De plus, l’Etat et les collectivités territoriales « garantissent une véritable égalité d’accès aux enseignements artistiques, et à l’apprentissage des arts et de la culture ».
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2-L’enseignement supérieur artistique intégré dans le système « LMD »
La loi CAP fait entrer les établissements d’enseignement supérieur de la création dans le Code de l’éducation par le biais de l’ajout de deux chapitres, l’un consacré aux écoles d’art, l’autre à celles de l’audiovisuel et du cinéma. L’objectif du législateur étant de les intégrer au système européen de licence-master-doctorat (« LMD »).
3-L’enseignement supérieur artistique partie prenante de la création et de la recherche
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