« A l’origine de ce rapport, il y a une commande lapidaire que nous avons reçue : l’administration 3.0 » s’amusait Anne Parrot, l’une des auteurs de la note lors de la conférence de presse organisée au siège du Conseil d’Analyse Economique ; « nous avons donc brainstormé pour définir ce que pouvait bien être l’administration 1.0 et 2.0, un travail nécessaire, avant de nous pencher sur l’avenir ».
Améliorer l’usage de l’administration numérique
Et de ces réflexions naît un premier constat assez intrigant. Si la France est parmi les meilleures nations au niveau de l’offre d’administration en ligne (1) atteignant la note maximale de 100 %, dès qu’il s’agit de mesurer le pourcentage de particuliers interagissant avec cette administration en ligne, l’Hexagone chute à 61%, un score qui se situe dans la moyenne européenne.
En clair, la France a encore du pain sur la planche pour faire progresser l’usage effectif de cette administration numérique, chez les particuliers et les entreprises. D’autant que plusieurs études ont quantifié le gain financier, de temps, mais aussi de qualité que peuvent procurer des services publics en ligne.
Des millions d’euros économisés et des gains de qualité
Pour les marchés publics simplifiés par exemple, l’utilisation des services dématérialisés a permis aux entreprises d’économiser environ deux heures par ...
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Gazette des Communes
Références
Administration numérique, note du CAE, septembre 2016
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