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Benoît Quignon, le directeur général de SNCF immobilier, a présenté un premier bilan de la filiale créée il y a un an et demi. Le DG a comme feuille de route l'optimisation du patrimoine de la SNCF, c'est-à-dire un recyclage des délaissés et friches de la SNCF, et le développement de projets d'aménagement avec les villes.
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Créée fin 2014, SNCF immobilier regroupe sous une même bannière les actifs de RFF et de la SNCF. Objectif : mieux gérer le patrimoine immobilier, aménager et valoriser les biens fonciers et immobiliers non utiles au système ferroviaire – 3000 hectares sont aujourd’hui valorisables sur 20 000 hectares d’emprise foncière, sur lesquels on décompte 26 000 bâtiments.
Les élus locaux ont longtemps dénoncé les discussions interminables avec les équipes SNCF pour les cessions de tel délaissé de voirie, ou entrepôt en friche. La création de SNCF immobilier doit donc en principe leur faciliter la vie.
« Notre objectif premier est d’optimiser la gestion de notre patrimoine : elle nous coûte 950 millions par an. On peut réduire les surfaces utilisées, gérer au mieux les m2 utilisés. Nous voulons diminuer ce coût de 22% d’ici à 10 ans, a expliqué Benoît Quignon, le directeur général de SNCF Immobilier, ex DGS de Lyon Métropole, lors de la présentation le 13 septembre d’un premier bilan de SNCF Immobilier. Nous avons besoin par ailleurs de liquidités pour réinvestir. Nous allons céder des biens, de façon proactive, en allant voir les collectivités locales, les aménageurs, les promoteurs, avec des ...
Les prix proposés par SNCF Immobilier ne sont pas toujours inférieurs aux prix du marché. Pour des « petits » biens situés en zone rurale, le prix est sans doute trop élevé, ce qui ne permet pas une vente rapide et contribue à la dégradation du patrimoine trop longtemps inutilisé.