Wikipedia CC by Carlos Delgado
Ces derniers jours, la polémique concernant l'aménagement des berges de la Seine a été assez vive. Afin d'éclaircir le débat, nous vous proposons un ensemble de questions-réponses susceptibles d'apporter des éléments de contexte, avec l'aide de Marie-Céline Pelée, avocate associée au cabinet d'avocats Seban&associés, et spécialisée en droit de l'urbanisme.
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Voiture en ville : les collectivités reprennent la main
Le 22 août, Anne Hidalgo a annoncé qu’elle maintenait le projet de piétonisation des voies sur Berges de la Seine, et ce malgré un avis défavorable de la commission d’enquête publique. Depuis, opposants et partisans du projet s’écharpent à grand coups d’annonces publiques. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a dénoncé le projet. En parallèle, les maires des communes limitrophes ont eux appelé à une « meilleure concertation ». Au milieu de tout ce tohu-bohu, il reste malgré tout difficile de démêler le vrai du faux.
En quoi consiste le projet d’aménagement porté par Anne Hidalgo ?
Le projet « reconquête des berges de Seine/Acte II Rive droite » annoncé en mai 2015 prévoit de fermer à la circulation la voie Georges Pompidou, qui parcoure le quai bas de la rive droite entre le tunnel des Tuileries et le tunnel Henri IV. Selon le rapport remis à la commission d’enquête, le coût global du projet est estimé à 5,5 millions d’euros TTC. Les aménagements paysagers s’élèvent pour leur part à environ 850 000 € TTC. Toutefois, dans sa délibération datée du mois de décembre 2015, le conseil de Paris a estimé le coût de réalisation du projet à 8 millions d’euros.
Selon la mairie, l’objectif du nouvel aménagement est, entre autres, d’offrir « un espace de respiration et de promenade dans le centre de Paris » mais aussi de « lutter contre la pollution de l’air et le bruit » ...