Depuis vingt-cinq ans qu’il est réserviste, Jean-Jacques Jaïs s’emploie à concilier son métier de chauffeur de benne la nuit avec son activité militaire de chef d’atelier mécanicien. Pour ce fonctionnaire de 57 ans, agent au service de propreté de la ville de Nice, marié et père de famille, la motivation première, c’est de servir la France. « Etre réserviste, pour moi, c’est me sentir utile à la nation. C’est un sentiment extrêmement valorisant que je ressens dès que j’enfile l’uniforme », confie-t-il.
Le témoignage fait mouche. Ici même, à Nice, ville meurtrie par le terrible attentat qui a fait 84 morts, les demandes pour devenir réservistes au sein de la gendarmerie explosent, dix fois plus qu’en temps normal. La tendance est nationale. « Les citoyens et les anciens militaires de la gendarmerie répondent massivement présents, se félicite le lieutenant-colonel Karine Lejeune, porte-parole de la gendarmerie nationale, et les brigades reçoivent depuis plusieurs jours de nombreuses ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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