Alors qu’un actif sur deux déclare souffrir de troubles musculosquelettiques, de stress, voire d’intense fatigue, 73 % des salariés considèrent la pratique régulière d’une activité physique et sportive bénéfique à leur santé (baromètre sport-santé 2014 de la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire, FFEPGV).
Mais, du vœu à l’acte, il y a souvent bien loin, faute de temps, d’émulation ou d’argent. Toujours selon la FFEPGV, trois quarts des interrogés seraient ainsi encouragés à sauter le pas si leur employeur les accompagnait financièrement à proximité du travail, et sept sur dix aspirent même à des séances et conseils sur ce lieu même. Dans la dynamique de bien-être et santé au travail, dont la poursuite s’inscrit à l’agenda social 2016 de la fonction publique, de nombreuses collectivités engagent donc la partie contre la sédentarité.
S’attaquer aux douleurs
A Lille (231 500 hab., Nord), l’initiative est née au pôle « qualité et développement » de la ville, qui regroupe notamment la gestion des espaces publics et du cadre de vie ainsi que la maintenance des bâtiments.
Objectif : s’attaquer aux douleurs, voire aux accidents de service inhérents aux efforts à froid par un éveil musculaire avant la prise de poste. Après formation en interne, des référents dispensent la bonne parole à leurs collègues, pour muer ce quart d’heure salvateur en réflexe collectif. Le mouvement devrait être adapté aux administratifs : position assise, écran, mais ...
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