Alors que les attentats islamistes ont fait 149 morts en France en 2015 et déjà plus de 80 rien que pour les premiers mois de 2016, comment peut-on améliorer l’efficacité de la prévention et de la lutte contre la radicalisation ? Sollicité par le ministère de la Ville qui voit dans la mise en place d’une réponse préventive, au-delà de la dimension purement sécuritaire visant à éviter de futurs actes terroristes, un « enjeu de cohésion nationale et sociale », le Conseil national des villes avance ses propositions.
Dans un avis voté à l’unanimité à la fin du mois de juin, cette instance consultative s’est en effet penchée attentivement sur l’élaboration et les modalités de mise en œuvre des plans de prévention de la radicalisation que sont appelés à préparer d’ici la fin de l’année les fonctionnaires territoriaux animant la politique de la ville (contrats de ville) et/ou les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).
Attention à la division, vive la résilience !
De la montée en puissance de programmes périscolaires jusqu’au renforcement de la présence sociale des acteurs publics en passant par la formation professionnelle, les auteurs et membres du CNV évoquent un certain nombre de mesures « qui nous semblent incontournables et doivent prioritairement être intégrées aux plans locaux pour une réelle prévention. »
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