« Paris a parfaitement relevé le challenge », soufflait Jean-François Martin, l’adjoint aux sports, le mardi 12 juillet, soit deux jours après la finale de l’Euro 2016. Avec le recul, la partie était loin d’être gagnée dans une ville qui a vécu ces dernières semaines, la plus importante crue de la Seine depuis 30 ans, les manifestations contre la Loi Travail et le blocage des sites de traitement des déchets. Le tout, dans un contexte de chute de la fréquentation touristique consécutive aux attentats de 2015.
« La sécurité était une priorité absolue » a d’ailleurs rappelé, au lendemain de la finale, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, à la tête d’un dispositif « exceptionnel » : 42 000 policiers, 30 000 gendarmes, 5 000 personnels de la sécurité civile, 13 000 agents de sécurité privée et le renfort ponctuel des 10 000 militaires de l’opération Sentinelle.
Sans occulter les violences qui ont eu lieu à Marseille, le 11 juin, en marge de Russie-Angleterre, le ministre s’est félicité « du maintien des fan-zones dans les 10 villes-hôtes ».
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