Pour prévenir l’usure professionnelle, Toulouse a décidé d’employer les grands moyens. Car l’amélioration des conditions de travail est cruciale, mais ne suffit pas.
« Les facteurs de pénibilité sont multiples et complexes. Quand on a mécanisé la collecte des déchets, on n’a pas tout résolu, loin de là », souligne Karine Viacroze-Perrin, responsable du pôle « santé et qualité de vie au travail » (QVT), au sein de la direction des ressources humaines mutualisée.
D’autant que des facteurs structurels s’en mêlent, intrinsèques aux métiers ou aux modes de vie. « Il arrive que les personnes soient usées dès la quarantaine, en partie à cause de notre sédentarité qui nous rend sans doute moins résistants. Il y a aussi des facteurs d’usure psychique : les uns font un métier qu’ils n’ont pas choisi, d’autres travaillent dans le social et ont la charge d’enfants ou de personnes âgées », observe Karine Viacroze-Perrin.
Politique de long terme
Tout en conduisant le chantier de la prévention des ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteRégions