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Sur décision du préfet de la Vienne, les 41 syndicats d’eau et d’assainissement du département ont fusionné, entre 2013 et 2015. L’enjeu a consisté à faire adhérer à cette fusion forcée les élus locaux concernés en garantissant le maintien d’un service de proximité. Le processus complexe d’intégration des salariés, de fusion des budgets et d’harmonisation des systèmes de facturation doit s’étaler jusqu’en 2018.
Ma Gazette
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A la suite de la réforme issue de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, la rationalisation des syndicats d’eau et d’assainissement de la Vienne s’est échelonnée sur trois ans : quatre syndicats ont été supprimés en 2013, neuf en 2014 et vingt-huit au 1er janvier 2015.
« La démarche impulsée par le préfet a été subie par certains élus locaux », convient Jean-Claude Boutet, maire des Saint-Georges-lès-Baillargeaux et président de l’ex-Siveer, devenu, à l’issue de la fusion, le syndicat Eaux de Vienne – Siveer.
Créé à la fin des années 50, le Siveer intervenait sur les deux tiers de la Vienne, mais il était essentiellement chargé de l’exploitation des services d’eau et d’assainissement.
Faire adhérer les élus locaux
L’existence de cette structure départementale a contribué à opter pour la fusion au sein d’un syndicat intervenant sur le même périmètre. « Ce modèle ayant fait ses preuves, il fallait le prolonger et le renforcer », argue Yves Kocher ...