«Les collectivités qui bâtissent des réseaux d’initiative publique prennent des risques importants. Elles investissent beaucoup d’argent public et n’ont aucune sécurité vis-à-vis de cet investissement.
Stratégie pour l’avenir
Déployer de la fibre optique est stratégique pour l’avenir mais, à court terme, les collectivités rencontrent des besoins de trésorerie et des problèmes de financement », soulignait Gilles Quinquenel, président de Saint-Lô agglo et de la Mission Ecoter, lors du colloque « quels sont les risques liés à la tarification et la commercialisation des RIP THD et comment y parer ? ».
Les opérateurs nationaux tardant à venir sur les premiers RIP en fibre optique, les collectivités s’interrogent. « Les réseaux des collectivités ne sont pas vides : leur taux de pénétration est de 20 % en moyenne, soit très proche de celui des réseaux Fiber to the Home privés », tempère un conseiller à Bercy, qui reconnaît cependant que ce sont principalement de petits opérateurs locaux qui se trouvent sur ces RIP.
« Le ministère présente de belles cartes, où l’on voit que toute la France est couverte. Il est vrai que des dossiers sont déposés, mais, face à l’absence des grands opérateurs, certaines collectivités mettent le pied sur le frein », prévient Gilles Quinquenel, craignant des retards dans les déploiements.
Uniformiser les systèmes
« Les collectivités définissent leurs priorités, leurs technologies, signent avec les opérateurs et arrêtent leur catalogue tarifaire, mais ...
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Gazette des Communes
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