A l’occasion des Assises nationales de la prévention de la délinquance, organisées le 27 juin à Châteaurenard, vous êtes intervenu sur la relation entre le maire et la tranquillité publique. Comment définir cette notion, parfois galvaudée, de tranquillité publique ?
Il s’agit d’une notion complexe. Malheureusement, de nombreux textes traitant de ce sujet ne définissent pas préalablement cette notion comme si la maîtrise en était par avance acquise. Les limites en sont pourtant floues, chargées de représentations sociales. De plus, cette notion se conçoit principalement de manière négative. En effet, dans la mesure où nous sommes tous les spectateurs ou les télé-spectateurs d’actes pouvant être qualifiés de violents, d’indécents, ou encore d’immoraux, nous pouvons tous avoir une connaissance plus ou moins maîtrisée de ce que nous pourrions appeler l’intranquillité publique.
En revanche, la tranquillité est plus difficile à saisir. Pour aller à l’essentiel, nous dirons ...
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