T.Marcdargent/Symove
Réparer les objets prolonge leur durée de vie et réduit la production de déchets. Cet acte de prévention offre un meilleur écobilan que la valorisation énergétique. Les collectivités, responsables des programmes locaux de prévention, limitent ainsi les coûts de traitement et la facture présentée à l’usager. Villages, ateliers, annuaires de la réparation, facilitation de l’accès aux pièces détachées… les actions sont multiples. Reste à leur donner de l’ampleur.
Ma Gazette
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Ordinateurs, téléphones, imprimantes… Les équipements informatiques, dits « gris », occupent une part prépondérante dans la réparation, avec 13 000 entreprises et 40 % des acteurs (hors automobile) d’un secteur très fragmenté.
Suivent les meubles et éléments de décoration (environ 5 000 acteurs), puis le textile (quelque 4 000 retoucheries, 3 600 cordonniers) (*). De l’électroménager à la bijouterie-horlogerie, en passant par le domaine des loisirs (outils de jardinage et bricolage, articles de sport, jouets, etc.), les autres produits de grande consommation recèlent un énorme potentiel.
Acte de prévention, la réparation prévaut sur la valorisation énergétique, selon la réglementation européenne (directive-cadre n° 2008/98/CE ...