La loi « santé » rend les groupements hospitaliers de territoire (GHT) obligatoires. Vous tirez la sonnette d’alarme, pourquoi ?
Les ex-hôpitaux locaux ont été mis à rude épreuve ces dernières années. Aucune évaluation de leur entrée dans les communautés hospitalières de territoire (facultative, ndlr) n’a eu lieu, ni des mises en direction commune avec des centres hospitaliers universitaires, des établissements de santé psychiatrique et autres.
Pourtant, cette mutation s’est traduite par un éloignement du management, des transferts ou des fermetures de services de médecine – une centaine – et de soins de suite et réadaptation, une dégradation financière, une baisse de la qualité des soins…
La situation va empirer. Les hôpitaux de proximité vont être sous l’étouffoir de groupements hospitaliers de territoire XXL qui se mettent en place à marche forcée. On parle de seulement 125 GHT ! Ils seront autant d’« assistances publiques territoriales ».
Le décret du 29 avril 2016 qui les réglemente consacre l’avènement d’une bureaucratie hospitalo-centrée avec des directions territoriales à foison (achat, affaires médicales, qualité, formation continue…). Il signe la fin du management de proximité. Et la fusion prévue par la loi deviendra inéluctable.
Le décret du 20 mai 2016 relatif aux hôpitaux de proximité ne les met-il pas à l’abri ?
Non. La réforme de leur financement ...
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