Roger McLassus (CC)
La thématique du retour en régie des services publics apparait dans le secteur de l'énergie. Mais le sujet est plus complexe que dans le secteur de l'eau. Qu'en pensent les élus et pourquoi les collectivités veulent changer de mode de gestion, ou travailler différemment avec le privé ? Enquête réalisée lors du dernier congrès d'Energy cities.
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Va-t-on assister à une « remunicipalisation » dans le secteur de l’énergie, à l’instar de ce qui s’est produit dans celui de l’eau ? Telle était l’une des questions posées lors du congrès annuel de l’association Energy cities (Izmir, 1-3 juin), réseau européen de collectivités impliquées dans la transition énergétique. Une réflexion qui prenait notamment appui sur la montée de cette question lors des dernières élections en Europe, que ce soit en Angleterre – avec l’initiative citoyenne « SwitchedOnLondon » aux dernières campagnes municipales – ou lors de la campagne actuelle pour les élections législatives en Espagne.
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Certes, il est difficile de comparer le secteur de l’énergie à celui de l’eau, car les collectivités ne peuvent avoir la main sur toute la chaine de production et de distribution de l’énergie, comme c’est le cas pour l’eau. Mais selon Matthias Naumann, chercheur au Leibniz Institute for Research on Society and Space, le terme « remunicipalisation » doit s’entendre d’une manière assez large : « il peut s’agir de reprendre la propriété d’infrastructures, de renforcer la part publique dans ...