Depuis le 6 septembre, les policiers municipaux toulousains ont cessé les rondes de nuit.
La décision avait été votée le 28 mai 2010 en conseil municipal pour permettre une meilleure répartition des tâches entre police nationale et police municipale, et un redéploiement des effectifs sur les équipes de police de proximité dans les quartiers.
Les patrouilles nocturnes sont néanmoins maintenues en soirée. « Nous mettons en place la même organisation que la plupart des grandes villes de France, et Il n’y a pas de baisse des effectifs », explique Jean-Pierre Havrin élu toulousain en charge de la sécurité.
Depuis dix-huit mois la municipalité a recentré l’action de la police municipale sur la prévention. Des équipes de police de proximité ont été créées, rattachées à chacun des huit quartiers toulousains.
En parallèle , « l’office de la tranquillité » , plate-forme d’appel fonctionnant 24 heures sur 24 est chargée de prévenir les incivilités, les troubles à l’ordre public et les problèmes de voisinage.
Promesse d’une prime forfaitaire pour le service en soirée
Pour compenser la perte de sur-tarification des heures de nuit, les policiers municipaux qui conservent leur arme de quatrième catégorie entre 19h30 heures et minuit, ont obtenu la promesse d’une prime forfaitaire pour le service en soirée, dont le contenu n’a pas été encore spécifié. Cette mesure négociée avec les syndicats a permis un bon accueil de l’arrêt des rondes de nuit par les policiers municipaux toulousains.
L’opposition et son chef de file, l’ancien maire Jean-Luc Moudenc (UMP) qui a instauré les rondes de nuit à Toulouse en 2004, conteste la mesure et invite les toulousains à le rejoindre sur une page spécialement dédiée sur Facebook.
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