Flickr CC by Augustín Ruiz
De la mer à la terre en passant par les fleuves et les villes, aucun lieu n’est épargné. C’est ce qui ressort de l’« Atlas de la France toxique » que vient de publier l’association Robin des Bois. Un cocktail détonnant de polluants passés en revue, avec des cartes inédites. Dans ce jeu de domino, les collectivités locales ont aussi des cartes à jouer.
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PCB, déchets de guerre, perchlorates, boues de dragage, munitions sous-marines, pesticides, cyanobactéries, amiante, nucléaire, etc. L’association Robin des Bois propose dans l’« Atlas de la France toxique » (36 cartes, 162 pages, éditions Arthaud) un travail très documenté, avec des informations étonnantes. « Pour les obtenir, nous avons dû menacer plusieurs fois de saisir la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) » affirme Jacky Bonnemains, président de l’association de protection de l’Homme et de l’environnement.
Parmi les révélations les plus surprenantes, 85 km de lignes THT (225 000 volts) qui se faufilent sous Paris à seulement « 3 mètres des rez-de-chaussée ».
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