Quand Catherine veut récupérer sa fille de 5 ans à son école maternelle de Vincennes, elle trouve la porte fermée, au-delà des barrières du plan Vigipirate. Elle doit alors sonner à l’interphone, doublé d’un visiophone depuis janvier, prévenant un animateur de sa présence. « Depuis la mi-novembre, je n’ai pas le droit de rentrer dans l’école, que cela soit durant les temps scolaire ou périscolaire. Je n’ai pas pu voir jusqu’à récemment le visage de la nouvelle institutrice », explique-t‑elle. Pas de kermesse en juin dernier ou de sortie hors de la ville pendant le temps du centre de loisirs.
Vincennes (49 700 hab., Val-de-Marne), ville proche de l’Hypercacher visé par l’attentat de janvier 2015, assume. « Pour nous, le risque est toujours aussi élevé », confie le maire, Laurent Lafon, qui voulait « rassurer » ses administrés et « éviter de prendre le moindre risque » même s’il reconnaît n’avoir jamais reçu la moindre menace.
Dispositif de mise en sûreté
Au-delà de la ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 30 jours
J’en profite