L’heure est aux régularisations. Au gré d’observations des chambres régionales des comptes (CRC), de la nécessité de retrouver des marges budgétaires et de changements d’équipes ou de majorité à la suite des élections municipales et départementales de 2014 et 2015, de plus en plus de collectivités révisent le temps de travail de leurs agents.
Pas de remise en cause des 35 heures, comme le prône Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, mais une mise en conformité avec la loi d’aménagement et de réduction du temps de travail, après quinze ans d’application approximative dans la fonction publique.
Travailler enfin 35 heures, soit 1 607 heures par an, est le nouveau credo pour rationaliser les effectifs, non sans résistances des agents.
Générosité excessive
Si Eric Ciotti (LR), président du conseil départemental des Alpes-Maritimes (lire ci-dessous), a fait de l’augmentation du temps de travail le fer de lance de son nouveau mandat et a mené sa réforme sans trop de réactions collectives, le ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes