« Il suffit qu’un jeune annonce, lors de son entraînement de football du mercredi, qu’il prévoit de partir le lendemain vers la Syrie pour que tous les services – de l’Etat local comme des collectivités – se mobilisent et interviennent chez lui aussi sec ! » résume Christine Teixeira, l’adjointe à la DGA pour le développement des solidarités humaines au conseil départemental des Alpes-Maritimes (1,08 millions d’habitants).
Elle pointe, à travers cet exemple, ce qui distingue le dispositif innovant de lutte contre la radicalisation instauré dans ce département : une communication « en continu », étendue à tous les intervenants publics auprès de la jeunesse.
Initiative pionnière
Dès février 2015, ce département a mis en place un plan spécifique pour prendre en charge des jeunes en situation de radicalisation. Première collectivité à s’engager sur ce sujet délicat, elle faisait face à un flux de départs inquiétant : entre avril 2014 et mars 2015, 117 cas de jeunes « touchés par la ...
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- Dispositif :
Un protocole signé par l’Etat et le département organise la coordination opérationnelle des interventions (il permet le partage du recueil des signalements, puis l’échange et le suivi de données).
- Avantage :
La circulation de l’information entre les services permet d’accélérer les procédures et d’intervenir rapidement auprès des jeunes concernés.
- Inconvénient :
Le partage d’informations nécessite un encadrement strict, pour protéger les jeunes concernés.
- Contact :
Véronique Deprez, DGA pour le développement des solidarités humaines, 04.97.18.60.00.
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