Ce n’est pas par hasard si, en arrivant à la présidence du Conseil de l’Union européenne en juin 2017, l’Estonie projetait d’engager davantage Bruxelles sur la voie du numérique. C’est qu’après le divorce d’avec Moscou, le petit pays balte a choisi de se reconstruire ainsi que ses différents systèmes liés aux prérogatives gouvernementales (état civil, santé, fiscalité, etc.) en pariant sur l’outil technologique.
« Ce choix n’a pas été naturel. L’orientation a résulté d’une décision pragmatique, prise dans le bureau du Premier ministre », raconte Ain Aaviksoo, secrétaire général adjoint au développement des e-services et à l’innovation. Notamment, avoue-t-il, parce que « la technologie numérique permet une communication rapide entre les services et évite les ...
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