Une évaluation « à charge, réductrice et impressionniste ». C’est en ces termes que l’Association nationale des acteurs de la réussite éducative (Anaré) vient d’accueillir les résultats de l’enquête menée par l’Institut des politiques publiques (IPP), pour mesurer l’impact des programmes de réussite éducative (PRE) sur les enfants bénéficiaires. « Les résultats de l’enquête ne reflètent pas la réalité de terrain ! Les acteurs de la réussite éducative ont le sentiment que leur travail ne sert à rien. Ils sont découragés », déplore Audrey Brichet, présidente de l’Anaré, qui, pour les dix ans du dispositif, a l’impression d’avoir reçu un coup de poignard dans le dos.
Que dit exactement cette étude d’impact, la première qui ait été réalisée de manière globale, au niveau national ? Qu’au mieux, les PRE n’ont aucun effet sur le bien-être psychologique et les comportements des enfants, qu’au pire ils dégradent légèrement l’estime de soi sociale. Ils n’ont pas non plus fait progresser les ...
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