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Emploi

Les effectifs de la FPT ont augmenté de 1,5 % en 2014

Publié le 22/03/2016 • Par Claire Chevrier • dans : A la une emploi, A la Une RH, Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

hausse qualite
Geralt / Pixabay cc
La fonction publique territoriale a vu ses effectifs augmenter de 30 000 agents en 2014. Une hausse en partie due à l'impact de la réforme des rythmes scolaires et à l'usage massif des contrats aidés.

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Avec la baisse des dotations, de plus en plus d’élus locaux évoquent l’obligation de contenir leur masse salariale et donc de stabiliser ou réduire leurs effectifs. Cette volonté ne se traduit cependant pas encore dans les chiffres de 2014, puisque selon l’Insee (1), cette année-là, le nombre d’agents territoriaux a progressé de + 1,5 %, soit 30 000 personnes.

Au total, les collectivités employaient 1,98 million de personnes (contrats aidés inclus). « Au vu des contraintes qui pèsent sur les finances locales, on aurait effectivement pu penser que les effectifs allaient baisser dès 2014. Il semble qu’au niveau local les exécutifs ont fait le maximum pour ne pas supprimer d’emplois. Il est vrai que les élus sont en contact direct avec les usagers et qu’ils mènent souvent des politiques d’emploi visant à insérer les populations en difficulté », souligne Baptiste Talbot, secrétaire général de la Fédération CGT des services publics.

Le responsable syndical s’attend cependant à une baisse des effectifs sur 2015 et 2016. « Les effectifs des collectivités n’augmentent pas sous l’effet d’une dérive de leur politique RH, mais sous l’effet de leur contribution à la réforme des rythmes scolaires d’une part, et à la lutte contre le chômage via des contrats aidés d’autre part », affirme Antoine Homé, secrétaire général de l’Association des petites villes de France et maire de Wittenheim (Haut-Rhin).

L’effet réforme des rythmes scolaires

Selon le type de collectivités, l’évolution des effectifs est très contrastée. Ainsi, la généralisation des nouveaux rythmes scolaires en 2014, a lourdement pesé sur les EPCI et les communes, dont les effectifs ont crû respectivement de 3,4 % (contre 5 % en 2013) et 1,5 % (contre + 1,8 %).

« Les collectivités ont dû embaucher des animateurs qualifiés. Dans ma commune par exemple, où 1 400 enfants sont scolarisés, même si j’ai d’abord privilégié la gestion en interne, j’ai tout de même dû recruter une vingtaine de personnes, dont quatre à plein temps », souligne Antoine Homé.

Les départements, eux, ont augmenté leurs effectifs de 0,5 % et les régions de 0,8%. Une évolution en ligne avec la FPE (0 %) et la FPH (0,9 %).

Forte poussée des contrats aidés

En 2014, les collectivités se sont aussi emparées des contrats aidés tels que les contrats d’avenir ou les contrats d’accompagnement dans l’emploi. Ils ont progressé de 19,5 % par rapport à 2013 (contre + 10,2 et 13,3 % pour la FPE et la FPH). « Sur les 30 000 créations d’emplois dans la FPT, 14 000 sont des emplois aidés. On voit que jusqu’en mai 2014, une large majorité de collectivités qui avaient des exécutifs de gauche ont soutenu la politique volontariste du gouvernement dans la lutte contre le chômage », note Baptiste Talbot. « En 2013 et 2014, l’amortisseur social est passé par les collectivités », se félicite Luc Farré, secrétaire national de l’Unsa. Mais cela a un impact important sur les effectifs.

Dans la FPT les fonctionnaires représentent 74 % des effectifs (ils ne sont que 71 % pour les deux autres fonctions publiques). Leur nombre a progressé de 1 % en 2014, contre 0,4 % pour les contractuels. Les agents de catégorie C restent les plus nombreux et de loin (77 % des effectifs contre 13 % pour les catégorie B et 9 % pour les A). Cette structure est stable depuis 2010.
La proportion des agents de plus de 50 ans continue à augmenter et représente 36,6 % des effectifs en 2014 (+ 1 point par rapport à l’année précédente).

Des situations parfois précaires

C’est dans la FPT que la proportion des agents n’ayant pas une activité toute l’année (pour cause de période d’inactivité entre deux contrats à durée déterminée, de période de disponibilité, de congé parental…) est la plus importante : 5,6 % des effectifs (contre 3,6 % dans la FPH et 3,2 % dans la FPE).

Dans 90 % des cas, ces agents sont contractuels, et leur durée d’activité moyenne était de 95 jours. Selon l’Insee, « la majorité de ces contractuels occupe des postes d’adjoints, soit techniques (40 %), soit d’animation (11 %) ou encore administratifs (11 %) ; 14 % d’entre eux sont également employés dans la filière sportive. »

Notes

Note 01 Insee Première n°1586 - L’emploi dans la fonction publique en 2014. Hausse des effectifs de la fonction publique Retour au texte

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Les effectifs de la FPT ont augmenté de 1,5 % en 2014

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ssrw38

23/03/2016 08h23

« j’ai tout de même dû recruter une vingtaine de personnes, dont quatre à plein temps  » puis « les collectivités se sont aussi emparées des contrats aidés tels que les contrats d’avenir ou les contrats d’accompagnement dans l’emploi » et encore « C’est dans la FPT que la proportion des agents n’ayant pas une activité toute l’année (pour cause de période d’inactivité entre deux contrats à durée déterminée, de période de disponibilité, de congé parental…) est la plus importante : 5,6 % des effectifs (contre 3,6 % dans la FPH et 3,2 % dans la FPE).
Dans 90 % des cas, ces agents sont contractuels, et leur durée d’activité moyenne était de 95 jours. Selon l’Insee, « la majorité de ces contractuels occupe des postes d’adjoints, soit techniques (40 %), soit d’animation (11 %) ou encore administratifs (11 %) ; 14 % d’entre eux sont également employés dans la filière sportive. »
« . En positivant l’on pourrait dire ce sont autant de demandeurs d’emploi en moins. Puis en y réfléchissant à nouveau l’on constate que ce ne sont pas majoritairement de super emplois, la fonction publique créée aussi sa part de travail et travailleurs précaires ! Chacun verra le verre à moitié plein ou à demi vide.

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