En septembre 2015, la révision des tarifs de restauration scolaire, des études surveillées ou d’autres accueils périscolaires n’est pas passée inaperçue. A Toulouse (458 000 hab.), les 7 000 familles les plus modestes, qui bénéficiaient jusque-là de la gratuité de la cantine scolaire, se sont vu demander 1,10 euro par repas. Compte tenu des difficultés financières de la ville, il était impossible à la nouvelle municipalité de conserver sa politique de gratuité pour les publics les plus pauvres. Dans le même temps, la hausse s’élevait à 75 % pour les plus aisés.
La baisse des dotations n’est évidemment pas étrangère à ces mesures, et les annonces se sont multipliées à la dernière rentrée scolaire, la première sur laquelle pouvaient agir les équipes municipales élues en mars 2014. Dans les Hauts-de-Seine, la ville de Clamart (52 000 hab.) a décidé de relever les tarifs par repas de 7 centimes pour les familles aux revenus les plus faibles et de 1,22 euro pour les dernières tranches de ...
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