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Sécurité civile

Vers la fermeture d’un quart des centres d’incendie et de secours de la Drôme

Publié le 11/02/2016 • Par Françoise Sigot • dans : Actu prévention sécurité, Régions

Caserne pompiers
Phovoir
Après près de quatre mois de négociations infructueuses avec le département, les sapeurs-pompiers de la Drôme manifesteront, samedi 13 févirer 2016, à Valence. La mobilisation prend une dimension nationale.

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Au sortir d’un marathon de quatre mois de négociations avec le nouvel exécutif départemental, les sapeurs-pompiers de la Drôme ont décidé de se mobiliser dans la rue. « Notre président nous demande de faire 1,2 million d’économies en nous imposant des suppressions de postes et des regroupements de casernes. Toutes nos propositions se sont heurtées à des refus à moins que nous parvenions à trouver de nouveaux financements. Or il ne revient quand même pas aux organisations syndicales de trouver de l’argent. Nous sommes dans un débat purement politique, ce n’est pas acceptable », s’emporte Frédéric Greffe, délégué syndical Sud.

La sécurité invoquée

Une position défendue bec et ongle au nom de la sécurité des Drômois. « Avec 316 sapeurs-pompiers professionnels et 2400 volontaires, nous sommes à la limite en terme d’effectifs, puisque nous avons déjà perdu 13 postes en 2011 », fait valoir le délégué syndical. Autant dire que la perspective de voir 18 postes de nouveau supprimés passe très mal. « Sur un gros feu sur un site chimique près de Valence, nous avons du mobiliser les hommes des quatre centres de secours principaux et d’autres casernes du département, du coup nous sommes retrouvés en limite d’effectifs pour assurer un éventuel autre événement », souligne t-il.

Quant aux regroupements qui devraient se traduire par la fermeture de 19 centres, les sapeurs-pompiers estiment que là aussi ce qui pouvait être fait l’a été, alors que lors du débat d’orientation budgétaire du Conseil Départemental en janvier, le vice président en charge de l’administration générale expliquait que « certains regroupement prévus depuis 2006 n’ont pas été faits ». Ces regroupements inquiètent surtout dans les rangs des volontaires. « La vocation des sapeurs-pompiers volontaires vient surtout de la motivation d’agir sur leur commune. Plus nous éloignerons les centres, plus nous perdrons des vocations. Sans compter que les délais d’intervention vont mécaniquement s’allonger puisque nous devrons intervenir plus loin. Déjà que nous avons du mal à faire accepter notre mission de pompiers par certains employeurs, si nous sommes absents plus longtemps cela ne va rien arranger », se désole Jean-Marc Approyan.

Dialogue rompu

Un message que ni les sapeurs-pompiers volontaires, ni les professionnels ne sont parvenus à faire passer auprès de leur nouveau président. « Nous avons fait des efforts. Nous avons notamment proposé de rebasculer vers 1607 heures alors que nous sommes à 1583 heures par an aujourd’hui. Cela sauvait 6 postes, nous espérions que ce geste serait compensé par un de même ampleur de la part du département, or on nous parle d’un poste », déplore Frédéric Greffe. En débat d’orientation budgétaire, le président du conseil départemental est certes resté intraitable sur les économies à réaliser, mais moins sur le calendrier des regroupements. « Nous irons en douceur », a-t-il expliqué. Pas de quoi apaiser les tensions.

C’est donc dans la rue que les sapeurs-pompiers ont choisi maintenant de s’exprimer. Le 13 février, à Valence, ils promettent une mobilisation de grande ampleur dépassant largement les frontières du département, à l’appel des cinq organisations syndicales du SDIS 26 et de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). « Nous attendons au moins 2000 à 2500 sapeurs-pompiers et de nombreux collègues d’autres départements. Sans compter des élus qui ne s’inscrivent pas dans cette logique de mise à mal des SDIS », explique le syndicaliste. Eric Faure, président de la FNSPF a déjà promis qu’il serait là.

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Vers la fermeture d’un quart des centres d’incendie et de secours de la Drôme

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CAPSU

13/02/2016 11h36

Ne pas détériorer le dialogue c’est à dire les discussions. Il faut s’interroger sur les missions dévolues aux sapeurs-pompiers. Doivent-ils par exemple intervenir dans les domiciles pour des « malaises » en tous genres dont beaucoup ne sont pas urgents et n’ont rien à voir avec leur activité ? Sinon, les statistiques continueront à grimper et il ny’ aura jamais assez de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ni d’ambulances (VSAV). Les sapeurs-pompiers doivent intervenir pour toute ce qui touche le domaine public et à domicile uniquement en cas de carence des ambulances privées ou sur appel du SAMU. Les services de Police et de Gendarmerie – ainsi que les hôpitaux – ont dû également revoir leurs implantations et leur organisation. Les décisions sont à prendre par les élus selon les structures mises en place au niveau des départements. Ce ne sont pas les personnels qui les prennent (comme dans une entreprise privée le personnel salarié), ni les syndicats, qui sont au contraire là pour donneur leur point de vue quel qu’il soit, parfois retenu, parfois non. Si le secourisme étant suffisamment répandu dans la population française, ces suppressions et réorganisations à venir seraient moins dangereuses pour la vie des victimes. Car en effet, le temps compte énormément.

Chimiste

19/02/2016 11h14

Aujourd’hui, les centres de secours -qui ont toujours existé- sont un maillon essentiel dans la couverture de secours du territoire. Ils ont pour fonction essentielle de garantir l’égalité d’accès aux secours des citoyens.
Aujourd’hui, on cherche à reporter sur le citoyen de base la responsabilité des premières actions de secours, en omettant soigneusement d’indiquer que cet argument sert à justifier l’allongement des délais de réponse.
Sauf que les règles de la médecine, et les lois de la physique ne se sont pas modifiées : le paramètre temps demeure le facteur déterminant, tant pour les secours aux personnes que pour les incendies et autres sinistres. Vouloir faire croire le contraire relève de l’escroquerie intellectuelle.

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