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Emploi

Etat et régions s’apprivoisent sur leurs politiques d’emplois

Publié le 02/02/2016 • Par Emmanuel Guillemain d'Echon • dans : A la une, France

Philippe Richert, nouveau président (LR) des régions de France, et Manuel Valls, le 2 février à Matignon
Philippe Richert, nouveau président (LR) des régions de France, et Manuel Valls, le 2 février à Matignon Hugues Marie Duclos
Suite à une réunion de travail à Matignon le 2 février, l’État et les régions devraient formaliser dans les semaines à venir un partenariat sur le dossier de l’emploi, alors que le président de la République vient de lancer son plan de formation de 500 000 chômeurs.

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Matignon l’avait fait savoir à l’avance, il ne s’agissait pas aujourd’hui de faire des annonces concrètes sur le plan de formation de 500 000 chômeurs annoncé par François Hollande à l’occasion de ses vœux, mais de « mettre en place une méthode de travail et un calendrier » – et surtout de marquer l’avènement d’une « nouvelle donne territoriale », avec la naissance de grandes régions aux compétences renforcées, notamment en termes d’emploi et d’aides aux entreprises (et accessoirement la fin de l’hégémonie socialiste à la tête des régions).

Rien n’a donc filtré de précis du séminaire de travail qui réunissait, mardi 2 février à Matignon, le chef du gouvernement, plusieurs ministres et les dix-huit présidents des nouvelles régions (Outre-mer compris), qui ont ensuite déjeuné à l’Elysée avec le président de la République.

Il faudra attendre un peu : Manuel Valls a annoncé, à la sortie de la rencontre, qu’un « document précis », établi « sur la base des propositions des régions » en matière de coordination de politique de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, serait élaboré dans la quinzaine à venir.

Une réunion entre les présidents de régions, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, Pôle Emploi et les partenaires sociaux, permettra le 18 février de rentrer dans le vif du sujet et notamment de la coordination des politiques publiques de retour à l’emploi.

D’ici le mois de mars, État et régions devraient avoir fixé une « plateforme commune », a précisé Philippe Richert, le nouveau président de l’Association des régions de France, élu le 26 janvier dernier. Il devrait alors y avoir des réponses sur la délégation aux régions de l’accompagnement des pôles de compétitivité, ou du sort des crédits non affectés à l’apprentissage.

Droit à l’expérimentation

Le gouvernement affiche une ouverture maximale, sans qu’on sache pour l’instant ce qu’elle recouvre, au-delà des mots. « Il faut que l’État fasse pleinement confiance aux régions », a affirmé Manuel Valls, « à la proximité, au terrain, à ceux et à celles qui connaissent parfaitement le monde économique, les entreprises, les PME, les TPE, les start-up ».

Le chef du gouvernement a confirmé que l’État souhaitait laisser la possibilité aux régions « d’expérimenter » en termes de politiques de retour à l’emploi. Sans préciser si cela concernait la potentielle territorialisation de Pôle emploi, c’est-à-dire le transfert aux régions volontaires du suivi des demandeurs d’emploi – un débat ouvert lors de la loi Notre, mais non réglé, devant l’hostilité des syndicats.

« Aucun président de région n’a demandé le transfert de Pôle Emploi, des conseillers et du personnel, aux conseils régionaux », a temporisé Philippe Richert, pourtant démenti le matin même par Christian Estrosi, qui annonçait sur France Bleu Azur son intention de demander le transfert intégral du service public au conseil régional, y compris « la gestion, le paiement des indemnités pour pouvoir piloter, avec la formation, tous les organismes de gestion de l’emploi de A à Z ».
« Aucune proposition ne doit rester sans réponse », s’est-on contenté de répondre énigmatiquement à Matignon.

Nouvelle donne régionale

Il s’agissait aussi aujourd’hui, pour les participants au séminaire, de tâter le terrain et d’établir les contours de cette « nouvelle donne » saluée par Manuel Valls : les régions n’ont jamais eu autant de pouvoir, mais elles ne parlent plus d’une voix aussi unie qu’avant les élections – Philippe Richert était alors le seul président de région de droite.

Les rencontres avec les présidents de régions semblent ainsi avoir vocation à plus de « régularité », sans qu’on n’en sache plus pour l’instant. Aujourd’hui, le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, s’est abstenu. Idem pour Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes), qui a dénoncé une « opération de communication », mais a toutefois envoyé son vice-président pour le représenter.

Il reste, en tout cas, beaucoup de sujets sur la table : les autres questions brûlantes qui devaient être abordées, notamment la question de nouvelles ressources fiscales réclamées par les régions, ou de la clause de revoyure des contrats de plan État-régions, ont été reportées à des discussions ultérieures.

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Etat et régions s’apprivoisent sur leurs politiques d’emplois

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Emploi

03/02/2016 04h14

L’intérêt que portent les hommes politiques au chomage et donc à la réduction du nombre de personnes sans emploi est très particulier (aidés en cela par les médias qui reproduisent sans s’interroger les mêmes propos).
On met en place des formations, des stages… pour permettre à chacun de trouver un emploi. C’est bien mais trop restrictif.

Prenons plutôt cette question non pas sous l’angle des chômeurs à réinsérer mais sous celui du nombre d’emplois créés.

Que constate-t-on?
Depuis le début des années 2000, la France n’a pas créé d’emplois nouveaux: le nombre d’emplois est en 2015 similaire à celui des années 2000; avec une arrivée sur le marché de l’emploi de plus de 100 000 personnes chaque année!

Enfin, quand des emplois sont créés, c’est très souvent des auto-entrepeneurs dont l’avenir est plus qu’incertain (retraites).

Et « cerise sur le gâteau », l’Etat serait favorable à une réduction de la durée d’indemnisation du chômage pour « inciter » les demandeurs d’emploi à trouver un travail.
Les derniers propos que rapportent certains médias sur l’évolution du nombre de personnes qui basculent dans le RSA (supérieur à +10% dans certains départements) ne corroborent pas cet ob jectif.

Je me demande si la question n’est pas plutôt « comment donner confiance aux entreprises pour créer des emplois »?

Tyfloflo7

03/02/2016 10h33

Il faut arrêter de nous laver le cerveau avec les discours de propagante journalistiques et gouvernemantaux : il n’y a plus assez de travail pour tout le monde !!! chaque jour des emplois disparaissent, des travailleurs sont remplaçés par des automates (caisses automatiques), des services en ligne remplacent des services et emplois de proximité … la Grande Bretagne vient d’inventer un robot capable de se substituer à 50 secrétaires ! l’homme n’est plus vu que comme un coût à éliminer au maximum dans la mécanique du profit à tout prix. Tous ces gens qui restent sur le carreau ne pourront pas tous se réorienter, on n’a plus de boulot pour tout le monde !

bazane

07/02/2016 02h47

C’est le règne de la pensée magique.
Même après une formation on ne transforme pas un bourricot en cheval de course.
Etre présent à une session de formation ne veut pas dire qu’on écoute ; écouter ne veut pas dire qu’on comprend et qu’on retient ; retenir et comprendre ne veut pas dire qu’on sait appliquer en situation de travail.
Au lieu d’analyser les raisons de l’incapacité de nombre de personnes à occuper de façon opérationnelle un emploi, le gouvernement se réfugie derrière des slogans et veut parquer une partie des chômeurs en stages de formation pour pouvoir se vanter d’avoir inversé la courbe du chômage avant les élections. Et à quel coût.

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