Jean-François Mollière
Chanvre, lin, ouate de cellulose, terre, etc. Ces matériaux dits « biosourcés » se retrouvent dans de nombreux domaines de la construction. Un label a été créé fin 2012 pour les promouvoir. Or, plus de trois ans après, un seul bâtiment est marqué de son sceau. Pourquoi si peu de bâtiments ont-ils reçu cette reconnaissance ?
Ma Gazette
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Votée l’été dernier, la loi sur la transition énergétique encourage les pouvoirs publics à promouvoir les matériaux « biosourcés » dans le bâtiment, (1). Que recouvre exactement ce terme ? Sa définition normalisée est très simple, c’est un matériau issu de la biomasse, animale ou végétale. Aucun pourcentage minimum n’est précisé.
Potentiel de développement économique
En 2010, la filière « biomasse matériaux » est reconnue par le Commissariat général au développement durable (CGDD) comme l’une des dix-huit filières vertes ayant un potentiel de développement économique élevé pour l’avenir. Ces matériaux (2)